Videos Pêche Mouche

Happy-Hour

 

Bonjour,

Vous connaissez le requin-baleine et bien avec Cyril on a découvert la truite-dauphin. Elle se gavait de minuscules moucherons alors que de belles éphémères passaient et la laissaient indifférente. Elle a finalement succombé à une nymphe non plombée en oreille de lièvre de Cyril (bravo) avant de retourner à son élément, un sacré poisson que je reprendrais une semaine plus tard cette fois-ci à l’imitation de Beatis mais pas du tout au même endroit (Vive le No-Kill!).

Donc en cas d’éclosion, il faut se méfier car les apparences sont trompeuses et ce n’est qu’en scrutant minutieusement ce qui dérive au fil de l’eau que l’on peut découvrir le repas des truites. Mais alors pour une truite qui ne s’alimente pas, que faire? C’est un peu comme ces dormeuses que l’on rencontre sur les rivières calcaires de l’Est, des poissons apathiques posés au fond qui ne réagissent pas au passage des sèches et encore moins des nymphes. Il faut alors essayer un petit coup de streamer, soit le poisson s’enfuit à toute nageoires soit il se rue sur cet intrus qui vient l’importuné dans sa sieste. A vue, le spectacle est toute façon au rendez-vous. Et puis il y a celles qui se sont installées accoudées au bar parce que c’était l’Happy-Hour, l’heure où les ailes défilent gratuitement, y’a plus qu’à les engloutir à grosse gorgées. Finalement à choisir je crois que c’est celles que je préfère. Maintenant faut pas leur enlever la mousse de la Guiness de la gueule, la gourmandise est un vilain défaut…surtout pour le pêcheur 😉 (mettez la HD c’est plus joli).

[vimeo]https://vimeo.com/63067292[/vimeo]

à bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

Gobages

 

Bonjour,

Je n’avais pas d’autres titres en tête que le mot « gobages » pour définir cet article. Mot si commun mais aussi si magique dans le monde des pêcheurs à la mouche. Qui n’a jamais rêvé de voir ces petits voiliers descendre au fil de l’eau et se faire engloutir par des becs discrets. Après mal d’année de pratique de pêche à la mouche, cela reste pour moi un moment exceptionnel. Alors comment savoir si les gobages vont être là. A mon avis, les éphémères sont programmées pour émerger tel jour suivant leur stade de développement. Suivant les conditions climatiques, hydrauliques et la température de l’eau le calendrier peut évoluer mais on trouve toujours à peut-près les mêmes mouches qui sortent aux mêmes périodes de l’année et à peut-près à la même heure. Maintenant ce qui va faire que la pêche sera bonne ou mauvaise, c’est le temps que ces petits insectes restent sur l’eau, suffisamment pour se faire croquer, et là rien ne vaut un temps humide et/froid car comme se sont des animaux à sang froid la vitesse de l’émergence va être dictée à la fois par la température de l’eau, celle de l’air et l’humidité ambiante. Le grand beau temps sec c’est ce qu’il y a de pire pour voir des gobages surtout avec la truite qui préfère quand-même l’ombre à la lumière. Çà c’est cependant la généralité et j’étais justement en train de scruter une belle berge abrupte à l’ombre qu’une belle m’a détalé dans les pieds sur la gravière en plein soleil. C’est tout ce qui fait le charme de la pêche à la mouche, beaucoup de certitudes incertaines!

Le reste en image, en deux parties car mon ordi rame, désolé la deuxième n’est pas en HD, trop lourd:

[vimeo]http://vimeo.com/62597757[/vimeo]

[vimeo]http://vimeo.com/62601052[/vimeo]

A bientôt pour de nouveaux gobages.

www.domainedumoulinneuf.com

 

La Lune

 

Bonjour,

Dimanche après-midi accompagné de mon fils, je suis allé à la pêche (tiens çà faisait longtemps!) avec Cyrille, un copain de Mrmouche. On a très vite sympathisé. C’est un doux dingue comme nombres d’entre nous qui a poussé sa passion à aller en Nouvelle-Zélande. Il n’a pas fait semblant car il a parcouru  à la fois l’île du sud et l’île du Nord. Mais c’est en me racontant sa rencontre avec une très belle truite gobeuse, il y a quelque jours sur un cours d’eau de sa Région, et comment il était tout tremblant à la vue de cette truite alors qu’il en a vue bien d’autres dans l’hémisphère sud, que je me suis rendu compte qu’il n’était pas forcément nécessaire de voyager très loin pour avoir des émotions et parfois décrocher la lune ou au moins un morceau. Ce qui compte dans la pêche c’est l’émotion que l’on a par exemple en observant un poisson comme celui qu’il a vu, son museau en guise de second quartier:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ByLGZYAO_NE[/youtube]

Même s’il ne l’a pas trompée, cela restera un formidable moment de pêche (comme quand mon fils a laissé tombé mon épuisette dans le courant lol!)

Pour en revenir à Dimanche aprem, la partie de pêche a été très sympa même si les conditions espérées n’étaient pas au rendez-vous. C’était la fonte de la neige donc une eau froide et très peu d’activité, un poisson vu calé sur le fond que Cyrille a essayé en sèche puis en nymphe. Il n’a pas bougé d’une nageoire. En remontant la rivière à pieds sur la rive , en bordure j’ai vu bougé quelque chose. Cela n’a pas recommencé ce n’était donc pas le remous d’une algue. Peut-être un rat musqué mais pour en être sûr on est rentré dans l’eau. Effectivement c’était bien un gobage, le seul gobage vu de l’après-midi. Cyrille me laissa la politesse…fallait pas le louper celui-là. Bon après la truite est ressortie de l’épuisette toute seule donc pas de photo. Çà m’apprendra à baisser l’épuisette et avoir la tête dans la lune car j’essayais de décrocher la mouche qui s’était fixée sur mon cordon à lunettes. Heureusement Cyrille a filmé la scène (merci). On n’est pas si pressé de revoir l’été arrivé, finalement le froid ce n’est pas si mal:

[vimeo]http://vimeo.com/62059654#at=0[/vimeo]

Nouvelle du jour, l’ogive prise et remise à l’eau par Cyril (top!), un fish de ouf!!!!!!:

Ogive

A bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

Quand-même!

 

Bonjour,

Bon, j’ai quand-même réussi à la caresser cette truite. Dommage pas d’images de sa grande sœur, la prochaine fois je vérifierais que l’appareil est bien en mode vidéo avant d’appuyer sur le bouton, lol!

La vidéo est intéressante  pour voir comment maintenir un truite en laisse. L’amener rapidement en surface après le ferrage et la maintenir bridée avec le moins de soie dehors en restant en aval du poisson, ensuite il faut donner le coup d’épuisette dès qu’elle montre le moindre signe de faiblesse…

[vimeo]http://vimeo.com/61975438[/vimeo]

à bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

BlizZard

 

Bonjour,

non mais c’est quoi ce temps? Un temps à pas mettre un pêcheur dehors, finalement j’aurais peut-être dû rester à la maison:

[vimeo]http://vimeo.com/61638795[/vimeo]

à bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

Relâchez vos doigts!

 

Bonjour,

Voici donc quelques images de cette partie de pêche sous la neige:

(ils ont mis des glaçons dans l’eau!!!!!)

 

Malgré la faible luminosité j’ai pêché avec mes lunettes polarisantes Costa Del mar Man O War en verres jaunes 400 GLS (www.flyfishingeurope-shop.de), ils sont un peu plus foncés que mes anciens verres polycarbonates mais leur qualité optique compensent.

En images animées cela donne çà:

[vimeo]http://vimeo.com/54791582[/vimeo]

A bientôt.

et si vous voulez venir me voir: www.domainedumoulinneuf.com

Enfin, on ne sait jamais :

La récrée

 

Bonjour,

Comment occuper un gamin qu’on a emmené à la pêche et qui commence à s’ennuyer: lui donner l’appareil….

[vimeo]http://vimeo.com/53867193[/vimeo]

à bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

 

Admiratrices

 

Bonjour,

Mais qu’est-ce qui peut bien la faire bander comme çà, la canne de thymDD57 ?

La réponse est ici (mettre la HD):

[vimeo]http://vimeo.com/53337700[/vimeo]

Voilà ce qui l’a fait craqué:

Le montage est ici avec de nouvelles couleurs (mais chut, je vous dis cela je vous ai rien dit!!!)

à bientôt.

www.domainedumoulinneuf.com

Miettes

 

Bonjour,

La saison en rivière s’approche de la fin mais il y a encore quelques miettes à déguster avant d’aller au réservoir.

Parfois les miettes sont un peu plus grosses:

Ou plus longues:

Ou multiples (incroyable) :

Et puis parfois le ramasse miette est en panne:

[vimeo]http://vimeo.com/53061876[/vimeo]

C’est bien de le sortir lors des rares belles journées de cet Automne.

A bientôt.

PS: c’est fait le plan d’eau est ouvert à la mouche, les infos sont là:

www.domainedumoulinneuf.com

 

Retour des Balkans

 

Bonjour,

Cela faisait plus de 2 ans que je n’avais pas remis les pieds sur les Terres de Narnia. Au départ l’on devait partir à quatre mais les impératifs professionnels de deux d’entre nous les laissèrent en France. C’est donc accompagné de mon frère qui pêche au maximum dix fois dans l’année à la mouche que je suis allé redécouvrir les pays des Balkans avec pour objectif d’atteindre le graal pour l’ombre et de toucher une belle marmo ou un huchon. Après avoir éliminée la Bosnie, trop éloignée, notre dévolu devait se jeter sur la Croatie et la Slovénie, Pays tant décriés pour leur « pêche artificielle ».

Herbe grasse et montagnes de Slovénie

La traversée de l’Allemagne ne se fît pas sans mal car les travaux nombreux obligeaient à ralentir fortement la cadence.

Pêcheur en quête d’eau claire

En Croatie nous somme accueillis par deux hommes en képi qui nous demandent de nous arrêter…je roulait trop vite paraît-il, 67 kms au lieu de 60, pourtant le GPS m’indiquait 90 Kms comme limite de vitesse.

Clocher typique des Balkans

Cela commençait bien, je me suis donc délesté de quelques euros même si la monnaie locale est le Kuna cela ne les dérangeaient nullement ils m’ont même rendu la monnaie en Euro (je soupçonne la douane de les avertir à l’arrivée des touristes!).

Petit monument de Slovénie

A l’hôtel l’on mange copieusement à côté de 2 percheurs slovènes qui sont venu faire l’ouverture du huchon et nous montre la photo de leur prise, un bébé de 75 cm, mais deux d’un mètre ont suivi leur leurres souples de bonne heure le matin.

L’un des rares huchons vu du séjour!

Une fois la carte prise direction la Kupa pour un après-midi de pêche, une eau claire mais un peu haute, très peu de gobages, 2 ombrets en sèche, une truite de 25 en nymphe pour mon frère et une vingtaine de prise à la nymphe pour moi mais pas plus de 6-7 poissons correctes.

1ère truite

 

Cela fait plaisir de retrouver les magnifiques couleurs de ces ombres.

Ombre croate

 

Quand aux truites toutes ne sont pas nées dans la rivière.

truite de souche

Truite d’alevinage

La brume qui apparait le soir sur la rivière stoppe toute activité même sous l’eau.

Brume et fin de pêche

Après un bon repas je tombe comme une bûche dans le lit et n’entend pas le déluge qui s’abat dehors. Le matin mon frère est inquiet comme le groupe de pêcheurs français qui loge aussi dans l’hôtel (on apprendra qu’ils avaient pêché avec succès la veille de notre arrivé le parcours où l’on était d’où peut-être notre succès mitigé), on va donc voir la rivière. Horreur, elle a pris au moins 1 mètre et charrie des eaux marrons à ne pas y mettre un raft!

La kupa avant l’orage

La Kupa après l’orage (on pêchait là la veille!)

Le groupe accompagné de deux  guides (merci Patrick CHABERT et Bruno BEUSSE)  nous propose de les suivre sur la Gacka où ils ont fait une pêche honorable la veille. Nous voilà donc repartie pour 1h30 de route au milieux de la terre des Ours (1 millier vivent dans les alentours).

Mythique Gacka (on prononce Gaska)

La Gacka, rivière mythique d' »Histoires Naturelles » à l’époque où l’émission passait à une heure de grande écoute, nous accueille sous la pluie, véritable exurgence son niveau ne varie pratiquement pas quelque soit les précipitations.

La belle sous la pluie

Même si elle est copieusement alevinés (7 tonnes dans l’année sur les 25 kms de parcours dont 12 en Catch and release), les poissons y sont retords et il faut avoir recours aux bas de ligne longs et fins et au micro-mouches (dénommées micro-M….pour nos pêcheurs français). Du coup la pêche est plaisante dans ce pur chalk-stream aux eaux cristallines très profondes colonisées par les herbiers.

Le fond de la Gacka

Il y a pour moitié des fario et des arcs mais les secondes sont bien plus visibles mais pas forcément plus faciles à leurrer.

Au dessus des herbiers, les truites…

Belle fario prise par mon frère.

 

Les contres courants créés par les herbiers contrarient le passage des sèches (les éclosions se faisaient de 12h à 14h) et c’est en nymphe que l’on a eu le plus de succès.

De si grandes gueules pour de si petites nymphes!

Sauvage ou pas?

Qu’importe, le plaisir est là!

Le  soir on décide de rester sur place et de profiter de la bière et du bon vin Croates (à 15°).

On a quand même goûter à l’eau de la rivière (1 bouteille de 50 cl pour 7 !)

Il y en a qui ne sont pas en forme au réveil et mon frère arpentera un peu les rives de la rivière à quatre pattes au milieu de la pampa.

La Gaska dans la pampa, on aurait pu y voir des bisous il y a quelques milliers d’années!

Certains voyaient des étoiles dans l’eau…

La fatigue se fait sentir et si les touches sont aussi nombreuses que la veille, les casses et les décrochés (surtout pour moi j’aurais du me coucher plus tard!) sont plus nombreux. Les poissons (gros) sont plus ou moins bien conformés mais certaines arc sont si belles que l’on en vient à croire qu’elles sont nées dans la rivière alors que la majorité des fario ont des stigmates de séjours en bassins d’élevage.

Belle fario, on pourrait y croire!

Une queue parfaite

mais sans pectorales!

Encore une superbe arc.

Le soir on repart sur la frontière Croate en espérant que l’eau ait baissée, le tenancier est confiant et nous invite à ne pas nous lever trop tôt car les poissons seraient paresseux.

Au revoir Gacka.

On tient quand-même à prendre le Break-first à 7H30. Bien nous en a pris car la Curak, affluent de la Kupa que l’on a pêché n’a cessé de se troubler au court de la journée. La rivière principale étant encore malheureusement trop haute.  C’est encore sous l’eau que les poissons s’activent et mon frère y fera son premier vrai ombre.

Toujours aussi beau ces ombres.

Dans un beau trou pas une touche, mon frère remonte plus haut et je décide d’insister en changeant mon bas de ligne et en y accrochant un streamer de 10 cm, au milieu du profond c’est la tape. Cela n’a pas l’air énorme mais suffisamment joli pour remonter le courant de la rivière. Des reflets rouges sur la queue me font penser à un huchon, même de taille modeste il ferait mon bonheur. C’est finalement une magnifique fario qui viendra à l’épuisette.

Truite-huchon!

Le poisson a une grosse tête et une robe gris foncée superbe et le bord de la queue rougeâtre. Surement le plus beau poisson du séjour.

Un très joli poisson!

Arrivé 12 heures, les touches s’estompent et c’est dans l’eau brune que je ferrais le dernier ombre. On décide d’aller sur un autre affluent de la grande rivière, la Kupica est réservée à la mouche sèche. Sur cette rivière magnifique et claire, je ferais monté trois ombrets mais l’absence de mouche, le vent soutenu et les milliers de feuille sur l’eau nous font plier bagages. On doit trouver en amont de la première rivière des eaux claires. Donc direction la source, après une montée et 4 kms de descente à 18%, çà tombe mal mon frère a le vertige, on arrive à ce qui semble la source du parcours.

Mais d’où vient cette eau sale?

D’un tunnel, surement une conduite forcée, l’eau coule déjà brune. J’essaierais quand même sans succès pendant que mon frangin se remet de ses émotions. Donc retour en fin d’après-midi sur la Kupa et même si l’eau est trop puissante, elle s’éclaircit, on y jettera  nos streamers, sur un malentendu on ne sait jamais mais il ne viendra pas. Déjà le dernier jours de pêche du séjour, cet orage de lundi soir aura chamboulé tout notre programme et l’on ne pêchera pas la Sava. C’est donc sur l’Idrijca que se terminera notre séjour.

La Soca, trop haute.

Très basse contrairement à la Soca impêchable (c’est d’ailleurs curieux comme deux rivières aussi proches peuvent fonctionner différemment), il faudra y ressortir nos long bas de ligne et nous micro-mouches, les anorexiques nous rendront de fière service mais c’est en nymphe que je ferais le plus gros poissons, un chevesne de plus de 50 cm et au gammare que je décrocherais cette marmorata d’une bonne quarantaine de centimètre, je ferais également un ombre, espèce assez rare sur cette rivière.

chevesne de l’Idrijca (une bonne proie pour les marmos)

L’essentiel des prises sera des arc-en-ciel de toutes tailles (10 à 45 cm) vraiment magnifiques et bagarreuses à souhait.

Arc slovène

Dans un courant déjà peigné par mon frère je mettrait tout de même deux bébés marmos à l’épuisette et en décrocherait une autre.

Petite marmorata

Rien à voir avec les bêtes qui hantent ces eaux (n’est-ce pas Vincent…) mais qui du fait de l’eau basse sont restées sous les cailloux ou au plus profond des gours attendant qu’une belle arc tenue en laisse passe à leur portée pour l’engloutir d’un coup de gueule.

Sur le chemin du retour, snif!

Les objectifs ne seront donc pas atteint mais je garde un excellent souvenir de ce séjour d’une part car il m’a permis de passer des moments d’exception avec mon frangin (qui se souviendra du « deer » de Brod Na Kupi, de sa grosse arc et de la poire de Patrick et il n’a jamais été bredouille au cours du séjour), de rencontrer des pêcheurs vraiment sympas et de me donner une putain d’envie d’y retourner….

Variations sur la grosse de mon frère ;-).

Un petit résumé en vidéo:

[vimeo]http://vimeo.com/50940546[/vimeo]

A bientôt.

Au fait le réservoir rouvrira ses portes aux pêcheurs à la mouche le 1 novembre comme d’habitude ( http://www.gobages.com/agenda-peche-mouche-663.php) , au plaisir de vous voir au bord de l’eau.

www.domainedumoulinneuf.com