Fil

 

Bonjour,

 

La pêche en nymphe au fil style roulette est souvent décriée pour sa ressemblance avec la pêche au toc. C’est vrai qu’il faut être un peu maso pour utiliser du matériel de pêche à la mouche pour envoyer des enclumes dans l’eau qui peuvent dépasser le gramme. Elle comporte cependant certaines finesses qui font que l’on réussit sa pêche ou pas. Poids, taille, couleurs des billes des nymphes, conduite de la ligne, choix des fils indicateurs, diamètre du fil sont autant de paramètres qu’il faut concilier pour trouver la bonne recette.Les nymphes que j’utilise sont surtout celles-ci: Nymphes.

Pour la couleur des billes voici en gros sur quel principe je m’appuie:

– temps ensoleillé, eau claire : dorée

– temps ensoleillé, eau sombre: argentée

– temps sombre, eau claire: orange fluo

– temps sombre, eau légèrement trouble: blanche

Pour les nymphes très lourdes j’utilise deux billes, une en tête d’une des couleurs précédentes et une noire pour le thorax.

Pour les fils indicateurs, je mets 3 couleurs de la pointe vers le talon: 30 cm de 24 % en jaune fluo (Pezon et Michel) , 35 cm de 27% en rose (maxima) et 40 cm 33% vert (Berkley). Cela me permet de pêcher aussi bien dans 50 cm que dans 2 mètres d’eau sur une seule dérive en ayant toujours un des fils visible. J’ai un porte pointe en 17% ou 18% de 30 à 60 cm suivant la profondeur avec une mini boucle pour fixer la pointe (voir construction du bas de ligne Ici). Si je mets de la graisse sur les fils indicateurs (pour la pêche au fil à plat) cela évite d’en avoir plein les doigts quand on change de bas de ligne. Celui-ci fait 0,8 à 1,3 mètres en 14 ou 12 %.

Ensuite pour la conduite de la nymphe (ou des nymphes car suivant la profondeur j’en  mets deux à 50 cm de distance), dès que l’on a lancé, il faut tout de suite relever la canne pour prendre contact avec la nymphe: de nombreux poissons prennent à la descente, il faut pouvoir alors détecter la touche. On continue ensuite à lever progressivement la canne pour suivre la dérive sans que le bas de ligne ne soit trop tendu pour ne pas faire draguer la nymphe. Une fois le bas de ligne arrivé à sa hauteur, on poursuit la dérive en abaissant  la canne pour continuer à faire évoluer sa nymphe en aval tout en restant en contact. On bloque en fin de dérive, ce qui va faire monter la nymphe dans la colonne d’eau, cela déclenche souvent l’attaque des ombres, attention alors au ferrage qui doit être doux pour éviter la casse.

Tout le long de la dérive, le ferrage intervient au moindre arrêt du fil ou sensation de lourdeur. Pour les pêches sous l’eau à distance je passe en nymphe au fil à plat ou au pompon mais c’est une autre histoire!

Les images valent mieux qu’un long discours:

[vimeo]https://vimeo.com/75193855[/vimeo]

à bientôt

 


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