Bonjour,
Samedi dernier, j’avais passé quelques heures agréables avec mon frère qui était en vacances, à tenter quelques belles qui gobaient sur la Chiers et cela nous avait plutôt bien réussit, à lui comme moi:
Tous ce petit monde était reparti à l’eau en pleine forme:
Aujourd’hui cela fesait 2 jours que je n’avais pas trempé une mouche, c’était déjà trop pour moi. Il fallait que je trouve une solution. J’avais un RDV de boulot dans les Vosges à 14h00 à l’autre bout de la Lorraine et il fallait que je sois rentré à 19h00 pour m’occuper des enfants. Cela allait être très chaud d’autant que l’endroit où j’allais c’était les basses Vosges avec pas une seule rivière pêchable à l’Horizon. La seule possibilité pour moi était de faire un léger détour par la Meuse au retour, mais allais-je avoir assez de temps? J’en avais fortement envie car l’ami Ben avait remis à l’eau 4 très belles truites ce week-end et avait cassé sur une grosse. C’est sûr les jolies étaient de sortie, le dieu de la nymphe à vue venait tout les jours, un signe qui ne trompe pas, il avait surement repéré une totoche. Ben m’avait prévenu, les basses eaux obligeaient à pêcher très fin mais le jeu en valait la chandelle.
En partant du bureau, sans trop y croire je décidais donc de mettre la quatre brins dans le coffre avec mon petit chespack . Le RDV se déroula impeccablement et à 16h j’étais sur l’autouroute, le régulateur de vitesse sur 130 Kms/h. En arrivant à 17h00 au bord de l’eau j’aurais une demi-heure pour pêcher, le pied (de fou)! Le temps était idéal, je savais que les giboulées déclenchaient les éclosions et l’activité des truites. J’arrivais à 16h44 sous ce qui semblait être de la grêle. Le temps de refaire mon bas de ligne avec une longue pointe en 10%, le ciel s’éclaircie et la première truite était repérée. Posée détendu en amont, petite animation et…fuite du poisson. Bon, la mouche ne semblait pas lui plaire, je changeais la phaisant tail en h17 pour une autre plus petite en h19. Je tentais un autre poisson plus loin posté sur le fond mais celui-ci ne semblait pas actif et je pense qu’il m’avait repéré. En arpentant les berges, je retrouvais un poisson actif, apparement pas vilain. Posé de la nymphette, elle vient voir, je ferre, trop tôt, B…. D.. M…. quel C… ! Allez, elle n’a rien compris et continue son manège. Nouveau posé, elle navigue puis se retourne et croque ma nymphe. La bataille ne fut pas à la hauteur de la taille du poisson mais j’étais quand même bien content quand elle arriva dans l’épuisette. Dans l’eau je ne la voyait pas si grosse ou plutôt si longue: une truite assez maigre comme il y en a en début de saison mais elle dépassait d’un centimètre mon record en nymphe à vue. En une demie-heure j’avais réalisé le hold-up parfait.
La séance photo fut courte pour ne pas fatiguer la belle, donc pas de
photos en faisant le kakou avec la truite dans les bras.
Dans la voiture
au retour je me demandais comment j’allais raconter cela sur mon
blog…
A bientôt et surtout relâchez vos rêves.
