Bonjour,
L’agriculture intensive, les remembrements, la déforestation et l’entretien des rivières à outrance ont mis à mal les ripisylves qui bordent nos rivières. La moindre branche tombée dans l’eau, le moindre buisson qui entrave le cours sont autant de refuges aux truites qui sont mis à mal parfois par les pêcheurs eux-mêmes en faisant du « nettoyage ». Alors quand c’est un syndicat de rivière ou un établissement public territorial de bassin qui s’occupe de l’entretien, l’eau peu couler tranquille et les truites aller se faire voir. Certes il y a des questions de sécurité des ouvrages d’art lors des crues mais quant la rivière ressemble à une autoroute à eau personne n’y gagne. Je me rappel les conseils d’un de mes mentors Olivier qui me disait quand je pêchais le Buech: mets ta mouche là où il y un arbre en bordure ou du bois dans l’eau, il y aura une truite! Bon il reste quelques très rares coins où les racines côtoient encore un peu l’eau pour le bonheur des poissons, suivez moi je vais vous en montrer un :
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à bientôt.
Yannick
ARFFFF QUE C’EST BON
a+
OLIVIER
Toujours trop bien…encore !
Merci les gars,
Je suis sur qu’il y en a qui travaillent bien (j’ai un pote qui a été technicien rivière) mais sur cette rivière c’est vraiment la catastrophe, d’ailleurs le lit de la rivière n’arrête pas de s’élargir et de s’enfoncer…vive la continuité des sédiments 🙁
Superbe!
Heureusement, aujourd’hui, les syndicats de rivières évoluent et font de la gestion douce dans la majorité des cas !
Mais par contre, on voit de + en + de chantiers de propriétaires de ripisylve qui coupent et broient tout, absolument tout, sous l’influence de la filière bois-énergie, pour faire de la plaquette et autres combustibles à chaudières… et les conséquences sur les cours d’eau sont très mauvaises (plus de caches, plus d’ombres, plus d’insectes qui tombent à l’eau…).
Magnifique Yannick !!!