Déplacement de mon séjour sur la Grande Nive de cet été vers la page des articles: petit avant goût pour ceux qui auront la chance d’aller au prochain meeting gobages (en Mai cela doit être le pied…)
Bonjour,
Maintenant que j’arrive à accéder à mon nouveau blog tout neuf (JY mon sauveur!), je vais pouvoir vous conter ma petite visite sur la Grande Nive (j’ai mis deux majuscules, elle le mérite).
Avant d’aller à la rivière, il faut quand même que je vous parle du paysage, enfin rien de vaut une photo:
Après avoir pris contact avec Laka, RDV était fixé en début d’après mais des problèmes de voitures l’obligèrent à ne pas venir me rejoindre de suite. C’est donc seul que j’ai abordé ce magnifique cours d’eau. Une eau claire (mais juste ce qu’il faut), des courants puissants, des vasques profondes, des cassures, un niveau tout à fait correcte, cette rivière est vraiment magnifique, elle m’a fait pensé à l’Idrijca en Slovénie avec une eau un peu moins claire mais comme m’a dit mon pote Ben difficile d’être plus claire que du cristal. Par manque d’activité visible je commence en nymphe au fil. En deux heures je décrocherais 4 truites et casserais la canne que Ben m’avait prêtée (pourtant il connait parfaitement ma tendance à casser tout ce que je touche). J’ai quand même eu le temps d’apercevoir un vison, apparemment il y en a beaucoup dans le secteur:
De retour à la voiture pour échanger une 10 pieds en 5 brins par une 9 pieds en 4, je retrouve laka bien décider à me faire découvrir les joyaux de la Nive:
Le courant est vite passé entre nous et il a été d’une patiente incroyable pour essayé de me voir prendre une truite, chose qui n’arrivera malheureusement pas en sa présence (il a du me mettre la pression!) malgré avoir remis le couvert deux jours plus tard.
Lui aussi a quand même chercher les panthères et pourtant il connait leur repère par cœur:
Ces beaux courants m’ont quand même offert une belle surprise, un beau barbeau (voir la bête sur le blog de laka):
Ce n’est qu’au coup du soir du deuxième jour que je pourrais enfin caresser une panthère après en avoir manquer un petit paquet:
Après rien ne fut gagner quand même et il a fallut que je me batte avec ma 9 pieds pour accrocher encore quelques une de ces furies car elles sont coquines. J’ai encore en tête l’image des ces deux superbes poissons qui maraudaient en bordure mais que je n’ai jamais réussi à atteindre en arbalète posté quelque mètre en surplomb (la 10 pieds là m’aurait été d’un précieux secours), j’ai mis alors un gammare plus gros pour réussir à envoyer plus loin, la plus grosse des deux c’est alors enfuit comme si elle avait vu le diable…le lendemain sur le même poste elles étaient encore là, cette fois avec le vent je me suis résigner à fouetter pour les atteindre et le résultat fût encore plus rapide!
Ces poissons sont vraiment fuselés comme des torpilles et Laka me disait qu’il ne voyaient pas la différence de combat avec une truite de mer.
Les vacances furent trop courtes pour profiter à fond de cette magnifique rivière mais ce n’est que parti remise.
Les derniers jours furent consacrés au tourisme avec la découverte des chiperons à l’encre et du cidre basque (il parait qu’il décape, moi je l’ai trouvé très bon malgré mes origines bretonnes):
Sur le côté espagnol la demande d’indépendance est clairement affichée:
mais l’accueil reste très chaleureux comme côté français.
Les égouts des restaurants s’y déversent directement dans la mer pour le bonheur des mulets, on en a profité pour les pêcher au pain avec mon fils (dommage la canne à mouche était restée dans le coffre):
Je crois que toute la famille à apprécier ces vacances et que rendez-vous est déjà donné l’année prochaine. Quoi de mieux que de faire marché au poisson le matin, plage l’après-midi et coup du soir sur la Nive?
Aller encore une petite photo:
Ikus arte