BT3

BT3

Bonjour,

Troisième et dernier article sur le pêche des belles truites, après c’est à vous de jouer. Je vais parler approche, placement, ferrage et combat. Une grosse truite cela s’attaque par l’arrière. Que je peste quand je vois des pêcheurs descendre tranquillement le long de la rivière pour aller à leur poste, un bon moyen de caler les poissons surtout les plus beaux. Donc si on a repérer une grosse truite il ne faut pas hésiter un faire un large détour pour se placer et faire l’approche par derrière elle. C’est valable aussi pour les truites dans les retournes, il est préférable de se placer derrière. Donc si on approche par l’aval il faudra là faire un détour pour se placer en amont de la truite qui a la gueule dans le contre courant. L’approche doit se faire à pas de loup, la canne la plus basse possible pour ne rien rentrer dans le cône de vision de la bête. Moins il y aura de courant et plus l’eau sera claire et plus il faudra laisser de distance entre la truite et vous. En générale la distance de pêche est comprise entre 6 à 15 mètres. L’idéal pour une truite placée dans le courant est de se placer trois quart aval. Cela permet de se soustraire à sa vue mais aussi de pouvoir par un lancer légèrement courbe faire passer la mouche avant le bas de ligne. Au niveau du ferrage, il faut laisser le poisson refermer la gueule. Je ne compte plus les truites que j’ai ferré trop tôt. Sur les très gros spécimens, ce temps parait une éternité ;-). Le ferrage doit être ample mais suffisamment souple pour éviter la casse. Dans le combat essayer de garder la main en vous plaçant toujours en aval du poisson, il se fatiguera à lutter contre le courant et vous aurez moins de malchance de le décrocher ou de le casser. Parfois cela ressemble un peu de la corrida pour éviter qu’il ne fuit entre les jambes! Le premier coup d’épuisette dès qu’il vient en surface est le meilleur. Après la lutte pour s’éterniser rapidement ce qui n’est pas souhaitable pour la remise à l’eau. Aller une dernière vidéo pour illustrer tout çà, bon visionnage:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/169217014[/vimeo]

à bientôt.

 

Yannick

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BT2

BT2

Bonjour,

Je continue donc mes petits articles sur la pêche des jolies truites. Après avoir parler tactique, voici une petite revue de détail du matériel. Pour la canne, l’idéal est une 9 pieds soie de 5, suffisamment rapide pour serrer la boucle et percer le vent. Perso j’ai une Zenith n°4 mais qui est en faite un 4/5 avec une grosse réserve de puissance. Le bas de ligne de deux fois la longueur de la canne (avec la pointe) sera dégressif donc rapide mais avec une longue pointe d’environ 2 mètres, ce qui permet des posers en paquet pour éviter de draguer aussi bien en sèche qu’en nymphe tout en étant suffisamment précis. Je ne mets pas mon fil à bouillir, la longueur de la pointe permet d’amortir le ferrage à condition de ne pas être trop fin. Le 14 centièmes en début de saison puis ensuite le 16 et au moment de la mouche de mai, je n’hésite pas à monter en 20 centièmes. En juillet ou août il faut rebaisser le diamètre en 12 voir 10%. Dans ce cas je pêche avec des cannes plus douces (en soie de 4 ou 3). Un autre élément important est la qualité des hameçon utilisés. Ceux qui pêchent aux leurres savent qu’une belle truite cela peut ouvrir un triple owner. Pas question donc d’utiliser des fins de fer. Les tiemco 100 sp-bl ont ma préférence, et dans les toutes petites tailles les 2487. En sèche il faut compenser le poids de l’hameçon avec un peu plus de matériaux flottants (poil de cervidés pour les ailes par exemple). Pour la soie une TT ou une WF permet d’être plus rapidement en action. On a le droit souvent qu’à 2 ou 3 lancers, il faut donc lancer vite et précis. Regardez cette vidéo, 3 posés et une truite qui me met la misère en 14%:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/167528115[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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BT1

GOPR4233

Bonjour,

Voici une série de petits articles pour vous aider à prendre quelques belles truites.Déjà il faut pêcher une rivière qui en contient ce qui de nos jours n’est pas si évident que cela et ce n’est pas forcément une question de productivité de milieu mais aussi une question de pression de pêche. D’un point de vu milieu une belle truite dans une rivière acide c’est déjà à partir de 30 cm, en plaine et en eau calcaire 10 centimètres de plus voir 20 sont assez rapidement atteints par les poissons qui ont les croissances les plus rapides. Au delà d’une certaines tailles les très très grosses truites deviennent tellement spécialisées dans la traque des autres poissons que les prendre à la mouche devient illusoire en dehors de très massives présences de proies (big éclosion de mouche de mai ou reproduction de gammare ou de vairon). La première chose à faire est d’aller le plus possible au bord de l’eau pour connaitre les moments d’activité des gros poissons de la rivière. En général plus il fait moche voir très mauvais et plus vous aurez la chance d’en apercevoir en activité alimentaire. Là, pas question d’avoir des lunettes polarisantes de touristes aux verres gris ou verts, seul le jaune permet d’avoir suffisamment de luminosité pour y voir quelque chose. L’activité alimentaire des beaux poissons est limité à quelques dizaines de minutes dans la journée d’où l’importance d’être là au bon endroit au bon moment. Suffit parfois d’arriver un 1/4 heure trop tard pour tout louper surtout en début de saison où tout se concentre vers le milieu de la journée. Les bons secteurs à grosses truites sont parfois très localisés sur une rivière et souvent liés à la présence de caches. Zones profondes et secteurs encombrés sont à prospecter en priorité. Vous aurez alors peut-être la chance de tomber comme moi sur un museau qui perce la surface de l’eau, ensuite le ferre mordre, bien le ferrer et l’amener à l’épuisette est une autre histoire…

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/165836424[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Un café SVP

Bonjour,

Le pêche à la mouche est de plus en plus pour moi un moyen de rencontrer les potes. Étant un peu excentré vis à vis de notre bel hexagone, ils en profitent pour faire une escapade au pays des belles truites et moi j’en profite pour boire avec eux le café (et un peu plus!). Le problème en début de saison c’est que l’activité est souvent concentré sur 1 ou 2 heures, parfois bien moins. Alors autant attendre les gobages dans le confort…

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/164805470[/vimeo]

à bientôt;

Yannick

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Bon augure

Bonjour,

Les bonnes conditions pour pêcher à la mouche nécessitent d’avoir des mouches, surtout à la mouche sèche. Les meilleurs momments sont quand il y a un flux d’ouest avec une pluie pas trop forte et une température proche de celle de l’eau. Si l’eau n’est pas trop sale quand toutes ces conditions sont réunies c’est de bon augure pour la pêche à la mouche…Bon visionnage:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/162640784[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Une légende de moins

Bonjour,

C’est en lisant Pêche Sportive que j’ai appris la nouvelle « La mort du père Hoydrie. Il va nous manger le Rodger… ». J’en avais les « paupières en capote de landau ». Certes je le connaissait beaucoup moins et depuis bien moins longtemps que Pierre AFFRE qui en a fait l’hommage mais j’avais eu la chance de le côtoyer quelques années et de faire un séjour de pêche à Cuba avec lui et Pierre. La dernière fois que je l’ai vu c’était chez lui aux pêcheries de Venable avec sa fille Monique et sa femme qui n’allait déjà pas bien à l’époque. Il venait de fêter ses 87 ans et faisait encore tous les jours ses 100 pompes! Parmi le gens que l’on rencontre, il y a en chacun une personnalité particulière (que l’on apprécie plus ou moins) et puis il y a quelques personnes d’exceptions, Roger était de celles-là. Il savait pêcher à tout mais trouvait toujours la solution la plus efficace pour attraper les poissons. Il savait très bien manier le fouet mais s’il fallait pêcher le tarpon au mort manier pour en attraper quelque uns il le faisait. Je l’ai connu alors qu’il venait à l’automne chercher des gardons à l’étang de Lindre pour aleviner ses étangs et ceux de ses clients. Il arrivait toujours la veille pour voir la « marchandise » en plein jour « à la maison de retraite », pensez vous une pisciculture départementale! Ainsi il pouvait profiter avec « son chauffeur » de la carpe farcie ou des brochetons à la crème de Charlotte et Gaston. Il avait toujours deux verres devant lui, un pour le pinot blanc et un pour le pinot noir, comme çà pas de jaloux. Un matin il s’était réveillé avec la tête de travers, et oui, un sacré torticolis. Il n’avait pas trouvé d’oreiller sur le matelas posé au sol alors il avait pris un buche de bois en guise de repose tête, d’où l’angle mort! Quand on était monté dans l’avion pour la Havane, il avait sorti un beau saucisson de son sac, on s’était tous regardés… »comment on va le couper ton saucisson? » et là ni une ni deux il nous sortie un couteau au manche en corne grand comme dans un film de Western. Certes c’était avant le 11 septembre, mais comment avait-t-il peu passer la sécurité avec un tel engin?…déjà que moi il m’avaient « emmerder » pour le fil sur les moulinets que j’avais du mettre en soute! Je me souviens aussi du moulinet dernier cri Mitchell, amené par Vincent Lalu, au nom prédestiné de « Nautilus ». Le matin , »Tiens Roger, tu essayeras ce moulinet, tu verras c’est de la bombe ». Le soir, « Cri, cri, crique » c’est le bruit que faisait le moulinet après être passé dans les mains du Rodger et les nageoires d’un mérou géant… »tiens, je te le rend ton moulinet, c’est de la M…., il aime pas l’eau et les poissons ». Partout où il passait il était apprécié aussi bien des capitaines que des matelots. Il avait toujours une bouteille de whisky de derrière les fagots, ce qui aidait beaucoup à se faire comprendre dans la langue de molière même à l’autre bout du monde. Des comme çà on en fera plus, le moule est cassé. J’espère que Pierre ou Vincent Lalu lui écrira un bouquin car sa vie c’était bien plus qu’un roman. Aller Roger, là où tu es j’espère que les poissons sont trop gros pour les attraper à l’épervier.

Roger Roger, « la classe »

à bientôt.

Yannick

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Commentaires fermés sur Une légende de moins

Big bisou

Bonjour,

Un peu d’amour dans ce monde de brutes….

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/161081323[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Compteur

Bonjour,

Cette journée aurait pu être banale avec cependant une petite cerise au milieu mais l’annonce des drames chez nos amis belges en a décidé autrement. Alors bon, si c’est bien les choses futiles qui nous aident à vivre, regardez cette vidéo:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/160000916[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Un shoot

Bonjour,

Put’ain que l’hiver est long. Même si cela a été le plus doux depuis que les relevées météo existent le mois de février doit faire au moins 64 jours cette année. Alors bon pour se dégourdir l’épaule reste plus que le lancer de jardin ou aller faire un petit tour en réservoir. Cela tombe bien avec toute cette douceur, ça gobe. Par contre il faut avoir les nerfs solides, car elles en ont vu passé pendant l’hiver, elles inspectent grave. Faut pêcher fin et trouver la bonne taille (plutôt très très très petit) et la bonne flottaison. Un petit coup de salive ou à contrario de graisse sur la mouche de temps en temps permet de trouver le bon niveau sans changer de modèle. Ça va le Mussilin ce n’est pas trop mauvais LoL. Allez un petit shoot en attendant l’ouverture:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/156731696[/vimeo]

Yannick

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Retour sur Rio Outbond Short

Bonjour,

Cela fait un an que je pêche le brochet avec une soie RIO OutBound Short cold watter series n°10F/I. Je cherchais une soie pour remplacer ma Lee Wulf Bermude qui était aussi en pointe intermédiaire. C’était pour équiper une GLX megataper 8’6 # 10/11. Je l’ai pris en 10. Le lendemain de la commande j’ai eu un doute et j’ai téléphoné au vendeur car je pensais que vu la puissance de la canne, elle allait la sous-chargée. Il m’a rassuré en me disant que c’étaient des soies qui chargeaient rapidement les cannes du fait du fuseau ramassé. Effectivement, il avait raison. C’est une soie formidable pour envoyer de gros steack rapidement à courte et moyenne distance. A longue distance,  le running line fout un peu le bordel, trop fin il a tendance à s’emmêler très facilement d’autant qu’il est très souple. Donc cela serait la soie idéale pour la pêche au brochet si n’y avait pas un mais. En effet le gros défaut de cette soie c’est son élasticité. Du coup on sent peu les touches à grande distance et on arrive encore moins à faire des ferrages efficaces. Une fois j’ai loupé un brochet 3 fois avant de pouvoir l’accrocher à l’hameçon. Je vais la garder quand-même encore cette saison mais j’ai pris une airflo tarpon n°11 en flottante pour les pêches de surface. C’est beaucoup moins élastique et plus raide (un peu comme la Lee Wulf dont j’étais très content, mais hors de prix maintenant) mais aussi le running line est très épais, à voir…

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Donc si vous souhaitez une soie brochet pour les pêches à courtes et moyenne distance pas de soucis, la Rio c’est de la bombe, mais à longue distance faudra trouver quelque chose de moins élastique et plus rigide.

A bientôt.

Yannick

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