Yannick Goblog

Bonjour,

La pêche à la mouche est une sorte de recherche d’absolu où le Graal n’est pas tant dans la prise mais dans la manière de la prendre. La beauté du geste précis au bon moment et l’effort qu’il a fallu faire pour le maitriser sont bien plus importants que l’aboutissement: la remise à l’eau d’un joli poisson. L’important c’est le voyage et non la destination. Cet épisode est donc surement le plus important de la série, bon visionnage:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/98823139[/vimeo]

A bientôt.

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Bonjour,

Même si j’aime pratiquer toutes les pêches à la mouche, la sèche en reste l’essence. L’émergence, appelée à tord éclosion est un moment magique où la rivière semble se parer d’une frénésie féérique. Les fées ne sont-elles pas simplement de grosses éphémères et les truites de petits lutins? Bon là dedans, nous passons plus pour des gnomes ou des freluquets. Les feu follets de gobages se manifestent comme des esprits malins et des âmes en peine venus sous formes de petits ronds hanter le miroir de l’onde auparavant désert. Le pêcheur envouté en devient fou et lance encore et encore son fouet pour recueillir le baisé des esprits repentis. A peine avoir visiter l’antre du purgatoire, ils retournent au paradis. Cela serait un coup de Saint-Pierre ce truc que cela m’étonnerais guère….

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/97208111[/vimeo]

Bon j’ai besoins d’un peu de vacances moi 😉

A bientôt.

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Bonjour,

Que faut-il pour amener un enfant à la pêche à la mouche?

Déjà une canne pas trop longue, 7 pieds c’est bien, suffisamment solide (elle va en voir de toutes les couleurs); être patient (très) ;  avoir des notions de tricot très poussées (pour défaire les nœuds); accepter de se faire piquer sa casquette; fournir un accroche mouche plutôt qu’une boite cela évite qu’elle se perde; avoir quand même un bon stock de mouches et de fils pour refaire le bas de ligne; et enfin ne pas montrer que l’on a peur qu’il prenne l’eau, lui il s’en fout: l’eau çà mouille c’est tout!

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/96558496[/vimeo]

à bientôt.

Bonjour,

La modification de la loi devrait prochainement protéger le brochet lors de sa période de reproduction même en première catégorie piscicole. C’est déjà le cas dans le département des Vosges où il remonte les tributaires de la Moselle pour frayer. Il  se retrouvait alors souvent nez à nez avec un vairon ou gardon manié. Certains c’étaient fait même une spécialité de la traque meurtrière de ces poisson pendant leur amours. Ici le brochet se reproduit en mars et parfois jusqu’à mi-avril si l’hiver est très rude. Dés fin avril il est à la recherche de protéines pour se refaire une beauté, encore en groupe il est possible de prendre plusieurs poissons au même endroit. Certains portent encore les  stigmates de leur ébats violents! Voici la vidéo montée par la relève:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/95106139[/vimeo]

à bientôt.

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Bonjour,

« Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !

Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles…
Cerises d’amour aux robes pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang…
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !

Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
Evitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour…
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d’amour !

J’aimerai toujours le temps des cerises,

C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !

Et dame Fortune, en m’étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur…

J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur ! »

Je ne vous ai pas fait le plaisir de mettre cette merveilleuse chanson d’Yves Montand en bande son (elle a quand-même un peu vieillit ;-)), alors montez le son, ouvrez vos mirettes, éloignez les femmes et les enfants et surtout faites gaffe aux noyaux, le temps des cerises ne dure pas…:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/93962690[/vimeo]

à bientôt.

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PS: nous avons eu notre premier pêcheur venu de Paris pour taquiner les truites du Nord Lorraine, habitué à pêcher au Pays de Galles, il a eu un peu froid mais est reparti enchanté, merci de votre visite et j’espère à bientôt. Merci aussi à Fanfouet pour l’avoir orienté. Comme quoi le tourisme pêche en Lorraine c’est possible malgré tous les obstacles…

Bonjour,

Le Nours est un nanimal placide qui hiberne à l’ombre des tours à faire les nuages. Au printemps il se réveille pour aller taquiner la truite avec sa canne à mouche. Il n’est pas du tout mal léché mais un peu soupe au lait et en cela il me ressemble beaucoup. Obstiné il va rester sur une truite pendant de longues minutes à lui présenter parfaitement son imitation jusqu’à ce qu’elle craque. Si jamais la belle ne veut pas de ses charmes elle finira par recevoir un petit caillou sur la figure (non mais!). Une fois ferrée pas question qu’elle rejoigne son antre, c’est qui le plus fort? Bref en vieux briscard des bords de rivières on ne la lui fait pas:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/93114675[/vimeo]

à bientôt.

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Bonjour,

La Moselle était l’un des tout premier département viticole avant le phylloxéra. Les vergers de pommes et de mirabelles ont pris la place des vignes après la maladie. Quelques vignobles subsistent encore. Si c’est de l’autre côté de la frontière au Luxembourg que l’on trouve le plus de vignes, surtout pour la production de vin blanc moelleux, c’est le long de la Moselle, du côté de Vic sur Seille et dans la Meuse qu’il y a encore quelques producteurs (perso j’adore le Château de Vaux pour ses blancs) mais il serait dommage de passer en Lorraine sans goûter aux Côtes de Toul. Le gris bien frais à l’apéritif peut vous réveiller un ours endormi mais je crois que j’ai trouvé mieux: le pinot noir en production bio! A 11°, il pétille encore le bouchon ouvert et permet de passer un après-midi de pêche à fond sans glisser ou presque sur la glaise des bordures. J’en ai donc fait profiter mes acolytes (relire deux fois!) :

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/92498792[/vimeo]

A bientôt.

ps: l’abus d’alcool, contrairement à la pêche, est dangereux pour la santé!

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Bonjour,

Dans le premier épisode de « RIFIFI EN SURFACE » (voir: Maman les petits bateaux…), j’avais pu tester l’efficacité du float tube pour voguer au fil de l’eau mais pas forcément pour attaquer avec sérénité les gobages. Du coup, j’ai laissé la bouée au petit et j’ai retrouvé le plancher des vaches pour profiter de ces belles éclosions du début de printemps. Bon un peu plus et je retrouvais le môme en Belgique car si cela ne l’intéressait pas du tout de pêcher du float tube il s’amusait quand-même beaucoup dedans et ne voulait lui nullement retrouver la terre ferme. Il faudra que je demande à Olivier s’il n’a pas retrouvé sa bouée de Goldorak (http://just-fly-fishing.over-blog.com/), au moins je pourrais récupérer mon float tube:

[vimeo width= »600″ height= »450″]https://vimeo.com/91898241[/vimeo]

A bientôt.

Bonjour,

Pas facile avec ce beau temps d’avoir la bonne fenêtre pour trouver des poissons dehors, pas d’eau et des rivières qui n’arrêtent pas de baisser à vu d’œil. Quoi qu’il arrive les éphémères doivent émerger. Quand elles le font par beau temps avec un vent sec du Sud ou de l’Est, elles ne mettent pas longtemps à sécher et à s’envoler. La quantité d’insectes qui restent suffisamment longtemps sur l’eau est alors trop faible pour attirer les truites en surface. Il faudra alors chercher les coins les plus frais, à l’ombre. Par contre si la température de l’atmosphère est plus fraiche (nord) ou encore mieux humide (Ouest) , vous aurez toutes les chances lors d’une émergence de voir quelques museaux percer l’onde. Maintenant faudra être au bord de l’eau au bon moment car les éclosions ne durent guère plus d’une heure et demi en ce début de saison. Plus les jours s’allongent et plus elles se décalent dans l’après-midi jusqu’à en avoir deux fin Mai, une en début d’après-midi (voir fin de matinée s’il fait très beau) et une le soir. Bon on peut toujours balader une nymphe ou une noyé mais en ce mois sans coup d’eau, soient les poissons sont planqués soient ils ont le nez en l’air. Les chances de rencontrer un ombre sont aussi plus grandes en pêchant sous l’eau. Quand toutes les conditions sont au vert cela donne à peut-près cela:

[vimeo]https://vimeo.com/91258214[/vimeo]

à bientôt.

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Bonjour,

La pêche à la mouche a des vertus thérapeutiques, j’en suis intimement persuadé. Au contraire des poissons d’aquarium qui sont sensés apaiser les patients dans les salles d’attentes des dentistes, ceux au bout de la ligne vous mettent du jus d’acérola en intraveineuse. Même après une nuit blanche, vous avez la patate (n’est-ce pas Nico!) et cela vous rapproche la commissure des lèvres du lobe des oreilles (un peu mal quand même à la main lorque la mouche vient s’y planter ;-)). Que ce soit votre première truite en rivière à la mouche, une truitelle ou une un peu plus grosse, elles valent tous les médecins du monde. Maintenant faut faire gaffe de ne pas devenir accros (pour moi c’est fichu). Après ce film, lâchez vos claviers, allez monter une ou deux mouches et partez au bord de l’eau, quoi qu’il arrivera vous vous sentirez mieux…bon maintenant, ce n’est pas rembourser par la Sécu!

[vimeo]https://vimeo.com/89795055[/vimeo]

A bientôt.