Bonjour,
Il est cinq heures au clocher de l’église
Dans l’eau les reflets éblouissent
Une mouche va sortir de l’exuvie
Comme chaque soir je l’attends
Elle se finit
Il faudrait que je lui lance
A tout prix
Je pêcherai les eaux brunes
Les eaux qu’on touche avec les plumes
Ferrer me semble ridicule
Je relance et puis je recule
Devant un gobage futile
Qui briserait l’instant fragile
D’une rencontre
D’une rencontre
Je pêcherai les eaux brunes
Celles où les pêcheurs s’enrhument
Je l’épuiserai sans la toucher
Je suis peut-être démodé
La soie graissée siffle comme un fil
J’aime le silence immobile
D’une rencontre
D’une rencontre
Il n’y a plus d’horloge, plus de clocher
Dans l’eau les ombres sont couchés
Je reviens dans le wad qui fuit
Sur le bord je la vois
Qui se nourrit
Il faudra bien qu’elle l’a prenne
A tout prix
Je pêcherai les eaux brunes
Les eaux qu’on touche avec les plumes
Toutes les excuses que l’on donne
Sont comme les olives qui s’envolent
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l’instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je pêcherai les eaux brunes
Celles où les pêcheurs s’enrhument
Une histoire d’amour sans paroles
N’a pas besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je pêcherai les eaux brunes
Celles où les pêcheurs s’enrhument
Je pêcherai les eaux brunes
Toutes celles qui rendent les gens humbles
Toutes les eaux brunes…tatata ! 😉
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A bientôt.
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