Yannick Goblog

Bonjour,

D’habitude fin août début septembre c’est plutôt le jaune qui domine mais cette année l’herbe est restée verte et ce n’est pas les 4 jours de chaleurs que l’on a eu après le 15 août qui ont eu raison de la verdure des graminées. Vert c’est aussi la couleur verte caca d’oie de mes nouvelles chaussures de Wadding, vert olive du corps des très petites  éphémères qui défilent en début d’après-midi, vert fluo de l’épuisette de Nico (quel farceur ce fanfouet, il a recyclé les bas résilles de la Gay Pride et en a fait profiter ses potes!), vert tendre de la chlorophylle des bérulas qui tapissent le fond de la rivière là où elle court encore, vert foncé des vauchéries qui profitent de la concentration de la matière organique pour colmater le reste du fond, vert profond du blank de ma Winston qui est une canne idéale pour les pêches fines d’étiage, vert tout court de moi l’après-midi où j’ai cassé deux fois et ouvert un hameçon par quelques sous-marins qui naviguaient dans les parages, enfin vert irisé des reflets des nageoires des ombres qui dodelinent dans le courant entre les herbiers et les algues (enfin surtout les algues). Vous ne l’aurez peut-être pas compris mais c’est aussi ma couleur préférée même si je peste à chaque fois qu’il faut tondre la pelouse (je serais mieux à la pêche lol!).

Pour en profiter:

[vimeo]http://vimeo.com/48723266[/vimeo]

à bientôt pour le marron de l’Automne…

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Bonjour,

La pêche des cyprinidés c’est bien mais déjouer la méfiance d’une truite c’est presque indispensable. Les eaux basses les rendent très méfiantes, le posé doit être détendu et juste sous peine de voir la belle déguerpir. A ce petit jeu, c’est souvent le poisson qui gagne d’autant que  la nymphe prise par le bout du bec n’y reste pas, mais le plaisir de caresser une belle est alors plus grand:

Un peu plus en images:

[vimeo]http://vimeo.com/48290280[/vimeo]

A bientôt.

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Bonjour,

Déjà je m’ excuse auprès de Fanfouet pour lui avoir emprunté le titre de sa New sur une gravière Nancéenne (http://www.gobages.com/report/peche_a_la_mouche_en_france-8065.php) mais je n’ai pas trouvé d’autre titre qui convenait. C’est l’histoire d’une carpe qui se baladait tranquillement un soir d’été au milieu du plan d’eau. Elle vit tombé à 50 centimètres devant elle quelque chose qui ressemblait à un bout de mie de pain. Intriguée elle vint voir et baissa la tête pour inspecter la chose et par curiosité l’aspira. Elle ressenti alors une vive piqûre dans la lèvre supérieure, elle se dit que l’endroit était hostile et quitta les lieux. Elle aperçue alors qu’elle avait attrapé une sorte de laisse au bout duquel se trouvait un humain, une de ces laisses à rallonge qui s’étend quand on tire dessus, pas mécontente pensant que cela  serait pas mal de faire faire un petit tour à l’humain, le faire courir lui ferait du bien…

[vimeo]http://vimeo.com/47372601[/vimeo]

Pour ceux qui souhaiteraient se faire promener, le coup du soir de la carpe à la mouche est toujours à 12 € (18H00-22H0).

à bientôt.

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Bonjour,

Le mois de juillet se termine déjà mais les rivières sont encore gonflées par une eau salvatrice. Alors que l’on rencontre toujours quelques mouches de mai les feuilles commencent à tomber des peupliers, paradoxe d’un été qui n’en ai pas un. Certes il y a eu quand même 3 jours de forte chaleur mais cela n’a pas durée et la fraicheur du matin a repris le dessus. Les poissons sont très actifs en dessous mais viennent monter rageusement sur les quelques insectes qui émergent. Bizarrement il n’y a pratiquement pas de sedge cette année, les coup d’eau successifs ont peut-être mis à mal leurs fourreaux  de pierres et de bois ou la température fraiche de l’eau a retardé leur développement. Juillet c’est aussi le moi des vacances, de quoi profiter de la présence de nos chérubins et de sortir des sentiers battus. Au programme pêche de la carpe qui s’est soldée par la prise d’un amour blanc, le Fulgor a moyennement aimé:

C’est la première fois qu’un amour s’intéresse à mes imitations, il était pris juste par l’extérieure de la gueule, un coup de chance surement. Pêche du vairon également, pour vous donner une idée d’une mouche à vairon en hameçon de 28, voilà à quoi cela ressemble sur une pièce de 1 centime:

Le plus dur est de réussir à ferrer les petites bestioles qui recrachent très rapidement.

Un peu plus en image:

[vimeo]http://vimeo.com/46672291[/vimeo]

https://vimeo.com/46672291

A bientôt.

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Bonjour,

Tout commence par un message sur ma boite perso de Poupouille, un inscrit de gobages. Il me demande quelques tuyaux pour venir pêcher dans le Pays Haut. Après quelques échanges, c’est bon il vient pêcher samedi. Je lui dit qu’avec un peu de chance je pourrais me libérer. Effectivement je le rejoins lui et son frère dans l’après-midi sur la Chiers.

Il m’avait dit qu’il pêchait court et effectivement ce sont de fins et courts fleurets de moins de 7 pieds qui virevoltent entre ses mains et celles de son frère. Lui en bambou refendu et son frère en fibre de verre (Fiber glass). Par curiosité je demande à son frangin si je peut prendre sa canne entre les mains. Je suis surpris par la légèreté pour de la vibre de verre mais pas vraiment convaincu par l’action qui me semble très molle. Je m’en vais donc discuter canne à mouche avec Poupouille alors qu’il essai de séduire les ombres qui deviennent sélectifs à souhait pendant que j’essaye de le filmer en pleine action. Je lui demande donc si le bambou refendu ce n’est pas trop lourd. C’est vrai que j’ai encore le souvenir de cette 9,6 Hardy qu’un copain m’avait fait essayer qui aurait mieux servit à ma femme dans le jardin pour tenir les tomates qu’à allonger une soie. Il me répond que c’est une canne en bambou un peu particulière car elle est creuse et que du coup, elle ne pèse rien. Chemin faisant, je viens à lui demander combien cela coûte de tels joujoux, il me dit le prix qu’elles sont commercialisées par son copain américain qui les fabrique maintenant en Alsace près de chez lui. Aussitôt je lui dit « bon je descend, faut que j’essaye » (pour ceux qui veulent se faire « vraiment » plaisir c’est ici: www.mariowojnicki.com). Effectivement le poids n’a rien à voir avec le bambou refendu traditionnel quand à l’action elle est très agréable. Certes il n’est pas question de sortir directement le bas de ligne avec la mouche à la pointe de la canne ni de pêcher en roulette mais avec une sèche dès qu’il y a quelques mètres de soie de sortie la canne est plutôt puissante et comme me l’a suggérer Poupouille on peut facilement la violenter. Au début j’ai eu un peu de mal à régler la précision mais assez rapidement (après tout de même un changement de mouche), j’ai accroché un ombre et là j’ai vraiment apprécié, encore plus que le lancer: l’impression d’avoir un frèle morceau de bambou entre les mains plié par un poisson qui paraissait gigantesque à la courbe qu’il imprimait à la canne. Quand il me dit qu’il avait déjà fait une truite de plus de 60 avec, j’ose même pas imaginer la sensation. Franchement cela m’a réconcilié avec le refendu mais bon il me faudrait une très, très grosse tirelire, peut-être un jour…je me demande encore si je dois te remercier Poupouille 😉

Carbone, bambou et ombres en images:

[vimeo]http://vimeo.com/46187703[/vimeo]

https://vimeo.com/46187703

A bientôt.

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Bonjour,

Les journées se suivent et se ressemblent, de l’eau toujours de l’eau. Les coups du soir sont inexistants, faut dire qu’à 16°C la journée et 13 la nuit il n’y a pas de quoi fouetter un sedge. Heureusement les éphémères sont là et réveillent les poissons en journée. Sur l’eau, sous l’eau c’est la curée. Les poissons s’en donnent à cœur joie surtout les ombres. Il y a bien quelques truites mais elles sont plus discrètes:

Pour les ombres, rien de mieux qu’un spécialiste, Mr mouche est venu en découdre avec les étendards, notamment avec une belle série au pompon. Tous l’art est dans la maitrise de la dérive, les mendings doivent être nombreux pour éviter le dragage et bien replacer la mouche flotteur dans l’axe du courant. Ils ont également la faculté d’aguicher les poissons qui voient tressauter la nymphe devant leur nez. Rien de mieux que des images pour vous montrer tout çà. Certes le film est un peu long mais il faut parfois prendre un peu son temps, profiter d’un pause et puis c’est toujours mieux que de rester penaud au bord de la rivière café au lait gonflée par les dernières pluies (çà doit être la mousson!). Enfin surtout quand on a un morceau comme « Whole lotta love » de Led Zeppelin en live sous la main,  c’est dommage de trop le couper. Monter le son et regarder, enjoy:

[vimeo]http://vimeo.com/45764542[/vimeo]

A noter que cette année la carte à la journée pour la rivière est passée à 11 euros.

A bientôt.

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Bonjour,

Le moi de juin est normalement celui des coups du soir, le problème c’est que pour avoir un beau coup du soir il faut qu’il fasse suffisamment beau et chaud dans la journée ce qui a été très rarement le cas. Avec près de 20 jours de pluie ce mois a été l’un des plus pluvieux jamais connu. Tant mieux pour les poissons qui nagent dans une eau abondante et souvent de bonne qualité. A force d’être rincés les réseaux d’égout ne dégueulent plus leurs miasmes nauséabonds. Bon ce mois de juin a quand même eu des avantages notamment la possibilité de pêcher de beaux poissons en pleine journée et puis c’est le mois de la fête des pères. De ce côté j’ai été gâté avec le nouveau Pentax étanche équipé par ma femme d’un filtre polarisant:

Il a une fonction macro à 1cm avec des leds autour de l’objectif, un peu encombrant mais très léger. En noir la couleur est discrète voir un peu trop car j’ai déjà failli le perdre dans l’eau en oubliant d’accrocher le mousqueton dont il est muni.

Le problème c’est que pour prendre des photos il faut de la lumière, alors entre les gouttes d’eau, la buée sur l’objectif et la brume sur la rivière piquée j’ai eu peu d’occasions de profiter de toutes les capacités qu’offre cette appareil.

Mais bon voici quand même le film du mois avec un nouveau logiciel au montage dynamique mais avec une forte compression, bon visionnage  :

[vimeo]http://vimeo.com/45325913[/vimeo]

à bientôt.

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De quoi immortaliser

Bonjour,

Le mois de juin est celui des coups du soir, le jour joue les prolongations et les insectes en profitent pour émerger. Même si les conditions ne sont pas idéales cette année et qu’il est difficile de trouver une rivière en ordre (pour une fois qu’il y a de l’eau on va pas se plaindre!), il suffit d’un peu de soleil en fin de journée pour faire veiller les truites à notre plus grand bonheur.

Les truites commencent à connaitre la musique et les éclosions sont multiples. Pas facile de trouver la bonne imitation, mouche de mai, sedge, grosse ou petite éphémère le choix est vaste mais quand on l’a c’est la fête à condition de soigner la présentation. Dans ce petit jeu on a tendance à réduire le diamètre du bas de ligne alors que, lorsque la pénombre avance, on devrait l’augmenter. La sanction ne se fait pas attendre et la casse est assurée pour peu que l’on tombe sur un ou plusieurs adversaires de plus grosse taille, mais ce n’est pas grave, la soirée était agréable, le genre de soirée qui me fait encore aimer la pêche à la mouche, bon visionnage:

[vimeo]http://vimeo.com/43925826[/vimeo]

A bientôt.

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