Chevreuil

 

Bonjour,

Je suis un bien piètre chasseur, en tout et pour tout depuis 2 ans que j’ai le permis j’ai tué 4 cormorans pour 6 boites de cartouches…donc j’étais super content de recevoir un véritable disciple de Saint Hubert au réservoir. Fox527 avait un petit cadeau pour moi, une belle paire d’oreilles de chevreuil…encore merci. Certes je n’avais nullement la prétention d’en faire de petits objets d’art comme Pouic mais j’avais quelques idées en tête pour utiliser au mieux ces merveilleux poils qui poussent au sommet de la bête.

Le fait de les utiliser à contre emploi pour en faire des nymphes me plaisait assez bien. Tout naturellement j’ai repris une de mes nymphes lourde que je monte habituellement en poil d’oreille de lièvre que j’ai remplacé par le chevreuil. Une nouvelle mouche est née rapidement baptisée par me femme: la double boules de chevreuil.

Un nymphe moche comme je les aime mais qui saura surement débusquer quelques beaux ombres à l’automne prochain dans les fosses de la Chiers.

Je vais essayer de faire rapidement une fiche de montage.

A bientôt.

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Nouvelle année

 

Bonjour,

Je vous souhaite de prendre beaucoup de plaisir au bord de l’eau pour cette nouvelle année 2013, quelque soit le flacon…

A bientôt.

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Noeuds de Noël

 

Bonjour,

Ok ,d’habitude les nœuds c’est pour les cloches à Pâques, surtout que je n’ai utilisé que du scotch (ruban adhésif, je précise, on ne sait jamais ;-)) pour faire les paquets cadeaux. Mais une fois son paquet cadeau ouvert (j’en ai quand même eu deux en fait) il fallait que je passe par la case nœud pour le rendre fonctionnel. En effet, je n’ai pas eu la patience d’attendre (un vrai gamin comme d’hab!) pour fixer cette nouvelle soie naturelle sur mon Vivarelli et l’équiper d’un bas de ligne. Pour fixer le backing je le fais boucle dans boucle afin de pouvoir changer la soie sans le couper. J’ai donc fixé une grande boucle de nylon côté soie que j’ai attachée par ce nœud sur fond de papier cadeaux:

Je réalise un nœud de vache pour le nylon dans lequel je passe la soie, puis lui fait faire une demi clef avant de serrer le tout.

Une fois les excédants coupés le nœud est un peu renflé mais passe sans problème dans les anneaux, encore que côté backing c’est très très rare!

J’assure toujours mes nœuds de raccord avec une goutte de colle cyanoacrylate.

Cela permet également de lisser le nœud et facilite sa glisse.

Suffit d’attendre que cela sèche pour enrouler la soie sur le moulinet.

Pour raccorder le bas de ligne à l’autre bout de la soie, j’ai utilisé un simple noeud à aiguille à deux tours que je réalise sans aiguille.

J’enroule deux fois le nylon (ici du 40% Maxima) autour de la soie et je repasse le brin de nylon à l’intérieur des deux boucles.

Suffit alors de serrer le nœud en ajustant le bout de soie.

Avant de serrer fort, j’essaye d’aligner le brin de nylon avec la soie.

On coupe alors les excédants avant de mettre la goutte de colle.

Voilà le nœud de raccord bas de ligne et soie est fait, il est discret mais suffisamment solide pour une soie naturelle (ici une n°3).

Ne reste plus qu’à confectionner le bas de ligne.

Joyeux Noël.

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Relâchez vos doigts!

 

Bonjour,

Voici donc quelques images de cette partie de pêche sous la neige:

(ils ont mis des glaçons dans l’eau!!!!!)

 

Malgré la faible luminosité j’ai pêché avec mes lunettes polarisantes Costa Del mar Man O War en verres jaunes 400 GLS (www.flyfishingeurope-shop.de), ils sont un peu plus foncés que mes anciens verres polycarbonates mais leur qualité optique compensent.

En images animées cela donne çà:

[vimeo]http://vimeo.com/54791582[/vimeo]

A bientôt.

et si vous voulez venir me voir: www.domainedumoulinneuf.com

Enfin, on ne sait jamais :

La récrée

 

Bonjour,

Comment occuper un gamin qu’on a emmené à la pêche et qui commence à s’ennuyer: lui donner l’appareil….

[vimeo]http://vimeo.com/53867193[/vimeo]

à bientôt.

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Admiratrices

 

Bonjour,

Mais qu’est-ce qui peut bien la faire bander comme çà, la canne de thymDD57 ?

La réponse est ici (mettre la HD):

[vimeo]http://vimeo.com/53337700[/vimeo]

Voilà ce qui l’a fait craqué:

Le montage est ici avec de nouvelles couleurs (mais chut, je vous dis cela je vous ai rien dit!!!)

à bientôt.

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Miettes

 

Bonjour,

La saison en rivière s’approche de la fin mais il y a encore quelques miettes à déguster avant d’aller au réservoir.

Parfois les miettes sont un peu plus grosses:

Ou plus longues:

Ou multiples (incroyable) :

Et puis parfois le ramasse miette est en panne:

[vimeo]http://vimeo.com/53061876[/vimeo]

C’est bien de le sortir lors des rares belles journées de cet Automne.

A bientôt.

PS: c’est fait le plan d’eau est ouvert à la mouche, les infos sont là:

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Retour des Balkans

 

Bonjour,

Cela faisait plus de 2 ans que je n’avais pas remis les pieds sur les Terres de Narnia. Au départ l’on devait partir à quatre mais les impératifs professionnels de deux d’entre nous les laissèrent en France. C’est donc accompagné de mon frère qui pêche au maximum dix fois dans l’année à la mouche que je suis allé redécouvrir les pays des Balkans avec pour objectif d’atteindre le graal pour l’ombre et de toucher une belle marmo ou un huchon. Après avoir éliminée la Bosnie, trop éloignée, notre dévolu devait se jeter sur la Croatie et la Slovénie, Pays tant décriés pour leur « pêche artificielle ».

Herbe grasse et montagnes de Slovénie

La traversée de l’Allemagne ne se fît pas sans mal car les travaux nombreux obligeaient à ralentir fortement la cadence.

Pêcheur en quête d’eau claire

En Croatie nous somme accueillis par deux hommes en képi qui nous demandent de nous arrêter…je roulait trop vite paraît-il, 67 kms au lieu de 60, pourtant le GPS m’indiquait 90 Kms comme limite de vitesse.

Clocher typique des Balkans

Cela commençait bien, je me suis donc délesté de quelques euros même si la monnaie locale est le Kuna cela ne les dérangeaient nullement ils m’ont même rendu la monnaie en Euro (je soupçonne la douane de les avertir à l’arrivée des touristes!).

Petit monument de Slovénie

A l’hôtel l’on mange copieusement à côté de 2 percheurs slovènes qui sont venu faire l’ouverture du huchon et nous montre la photo de leur prise, un bébé de 75 cm, mais deux d’un mètre ont suivi leur leurres souples de bonne heure le matin.

L’un des rares huchons vu du séjour!

Une fois la carte prise direction la Kupa pour un après-midi de pêche, une eau claire mais un peu haute, très peu de gobages, 2 ombrets en sèche, une truite de 25 en nymphe pour mon frère et une vingtaine de prise à la nymphe pour moi mais pas plus de 6-7 poissons correctes.

1ère truite

 

Cela fait plaisir de retrouver les magnifiques couleurs de ces ombres.

Ombre croate

 

Quand aux truites toutes ne sont pas nées dans la rivière.

truite de souche

Truite d’alevinage

La brume qui apparait le soir sur la rivière stoppe toute activité même sous l’eau.

Brume et fin de pêche

Après un bon repas je tombe comme une bûche dans le lit et n’entend pas le déluge qui s’abat dehors. Le matin mon frère est inquiet comme le groupe de pêcheurs français qui loge aussi dans l’hôtel (on apprendra qu’ils avaient pêché avec succès la veille de notre arrivé le parcours où l’on était d’où peut-être notre succès mitigé), on va donc voir la rivière. Horreur, elle a pris au moins 1 mètre et charrie des eaux marrons à ne pas y mettre un raft!

La kupa avant l’orage

La Kupa après l’orage (on pêchait là la veille!)

Le groupe accompagné de deux  guides (merci Patrick CHABERT et Bruno BEUSSE)  nous propose de les suivre sur la Gacka où ils ont fait une pêche honorable la veille. Nous voilà donc repartie pour 1h30 de route au milieux de la terre des Ours (1 millier vivent dans les alentours).

Mythique Gacka (on prononce Gaska)

La Gacka, rivière mythique d' »Histoires Naturelles » à l’époque où l’émission passait à une heure de grande écoute, nous accueille sous la pluie, véritable exurgence son niveau ne varie pratiquement pas quelque soit les précipitations.

La belle sous la pluie

Même si elle est copieusement alevinés (7 tonnes dans l’année sur les 25 kms de parcours dont 12 en Catch and release), les poissons y sont retords et il faut avoir recours aux bas de ligne longs et fins et au micro-mouches (dénommées micro-M….pour nos pêcheurs français). Du coup la pêche est plaisante dans ce pur chalk-stream aux eaux cristallines très profondes colonisées par les herbiers.

Le fond de la Gacka

Il y a pour moitié des fario et des arcs mais les secondes sont bien plus visibles mais pas forcément plus faciles à leurrer.

Au dessus des herbiers, les truites…

Belle fario prise par mon frère.

 

Les contres courants créés par les herbiers contrarient le passage des sèches (les éclosions se faisaient de 12h à 14h) et c’est en nymphe que l’on a eu le plus de succès.

De si grandes gueules pour de si petites nymphes!

Sauvage ou pas?

Qu’importe, le plaisir est là!

Le  soir on décide de rester sur place et de profiter de la bière et du bon vin Croates (à 15°).

On a quand même goûter à l’eau de la rivière (1 bouteille de 50 cl pour 7 !)

Il y en a qui ne sont pas en forme au réveil et mon frère arpentera un peu les rives de la rivière à quatre pattes au milieu de la pampa.

La Gaska dans la pampa, on aurait pu y voir des bisous il y a quelques milliers d’années!

Certains voyaient des étoiles dans l’eau…

La fatigue se fait sentir et si les touches sont aussi nombreuses que la veille, les casses et les décrochés (surtout pour moi j’aurais du me coucher plus tard!) sont plus nombreux. Les poissons (gros) sont plus ou moins bien conformés mais certaines arc sont si belles que l’on en vient à croire qu’elles sont nées dans la rivière alors que la majorité des fario ont des stigmates de séjours en bassins d’élevage.

Belle fario, on pourrait y croire!

Une queue parfaite

mais sans pectorales!

Encore une superbe arc.

Le soir on repart sur la frontière Croate en espérant que l’eau ait baissée, le tenancier est confiant et nous invite à ne pas nous lever trop tôt car les poissons seraient paresseux.

Au revoir Gacka.

On tient quand-même à prendre le Break-first à 7H30. Bien nous en a pris car la Curak, affluent de la Kupa que l’on a pêché n’a cessé de se troubler au court de la journée. La rivière principale étant encore malheureusement trop haute.  C’est encore sous l’eau que les poissons s’activent et mon frère y fera son premier vrai ombre.

Toujours aussi beau ces ombres.

Dans un beau trou pas une touche, mon frère remonte plus haut et je décide d’insister en changeant mon bas de ligne et en y accrochant un streamer de 10 cm, au milieu du profond c’est la tape. Cela n’a pas l’air énorme mais suffisamment joli pour remonter le courant de la rivière. Des reflets rouges sur la queue me font penser à un huchon, même de taille modeste il ferait mon bonheur. C’est finalement une magnifique fario qui viendra à l’épuisette.

Truite-huchon!

Le poisson a une grosse tête et une robe gris foncée superbe et le bord de la queue rougeâtre. Surement le plus beau poisson du séjour.

Un très joli poisson!

Arrivé 12 heures, les touches s’estompent et c’est dans l’eau brune que je ferrais le dernier ombre. On décide d’aller sur un autre affluent de la grande rivière, la Kupica est réservée à la mouche sèche. Sur cette rivière magnifique et claire, je ferais monté trois ombrets mais l’absence de mouche, le vent soutenu et les milliers de feuille sur l’eau nous font plier bagages. On doit trouver en amont de la première rivière des eaux claires. Donc direction la source, après une montée et 4 kms de descente à 18%, çà tombe mal mon frère a le vertige, on arrive à ce qui semble la source du parcours.

Mais d’où vient cette eau sale?

D’un tunnel, surement une conduite forcée, l’eau coule déjà brune. J’essaierais quand même sans succès pendant que mon frangin se remet de ses émotions. Donc retour en fin d’après-midi sur la Kupa et même si l’eau est trop puissante, elle s’éclaircit, on y jettera  nos streamers, sur un malentendu on ne sait jamais mais il ne viendra pas. Déjà le dernier jours de pêche du séjour, cet orage de lundi soir aura chamboulé tout notre programme et l’on ne pêchera pas la Sava. C’est donc sur l’Idrijca que se terminera notre séjour.

La Soca, trop haute.

Très basse contrairement à la Soca impêchable (c’est d’ailleurs curieux comme deux rivières aussi proches peuvent fonctionner différemment), il faudra y ressortir nos long bas de ligne et nous micro-mouches, les anorexiques nous rendront de fière service mais c’est en nymphe que je ferais le plus gros poissons, un chevesne de plus de 50 cm et au gammare que je décrocherais cette marmorata d’une bonne quarantaine de centimètre, je ferais également un ombre, espèce assez rare sur cette rivière.

chevesne de l’Idrijca (une bonne proie pour les marmos)

L’essentiel des prises sera des arc-en-ciel de toutes tailles (10 à 45 cm) vraiment magnifiques et bagarreuses à souhait.

Arc slovène

Dans un courant déjà peigné par mon frère je mettrait tout de même deux bébés marmos à l’épuisette et en décrocherait une autre.

Petite marmorata

Rien à voir avec les bêtes qui hantent ces eaux (n’est-ce pas Vincent…) mais qui du fait de l’eau basse sont restées sous les cailloux ou au plus profond des gours attendant qu’une belle arc tenue en laisse passe à leur portée pour l’engloutir d’un coup de gueule.

Sur le chemin du retour, snif!

Les objectifs ne seront donc pas atteint mais je garde un excellent souvenir de ce séjour d’une part car il m’a permis de passer des moments d’exception avec mon frangin (qui se souviendra du « deer » de Brod Na Kupi, de sa grosse arc et de la poire de Patrick et il n’a jamais été bredouille au cours du séjour), de rencontrer des pêcheurs vraiment sympas et de me donner une putain d’envie d’y retourner….

Variations sur la grosse de mon frère ;-).

Un petit résumé en vidéo:

[vimeo]http://vimeo.com/50940546[/vimeo]

A bientôt.

Au fait le réservoir rouvrira ses portes aux pêcheurs à la mouche le 1 novembre comme d’habitude ( http://www.gobages.com/agenda-peche-mouche-663.php) , au plaisir de vous voir au bord de l’eau.

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Pas si Sure

 

Bonjour,

Une fois par an je vais faire le plein de matériel chez Tony Van Der Molen, magasin de pêche spécialisé dans la mouche. Situé au Luxembourg à Echtenach, il a l’avantage d’être à deux pas de la Sure, rivière peuplée d’une population mixte de cyprinidés et de salmonidés notamment d’ombres. Après donc avoir fait chauffer la carte bleue (rassure toi ThymDD57 il reste un peu de matos!), j’avais donc l’intention d’en découdre avec les étendards. Renseignement pris auprès justement de DD et de Bal57, deux habitués de la rivière, j’ai choisi un coin en aval de la ville. DD m’avait écrit qu’il y avait de l’ombre à peu près partout et qu’il avait fait des cartons, Bal57 en avait fait un de 45 cm il y a deux jours et Tony me confirmait que cela commençait à bouger car il en avait accroché 3 en sèche la veille. Vers 11H00, c’est donc confiant que je rejoignis la rivière qui à cet endroit est magnifique:

Un fond propre colonisé par les renoncules laissait présager la présence des ombres. Je fut accueillit par 3 gros chevaines qui maraudaient en bordure, ils m’avaient capté et s’enfuirent avant de leur présenter quoi que ce soit. Les éclosions se déroulaient par petites vagues mais le grand beau temps ne laissaient pas longtemps les petits voiliers claires sur l’eau. De temps en temps une sulfure prenait son envole:

L’activité des poissons était par contre quasi nul et seuls quelques ombrets venaient cueillir les petites éphèmères retardataires. Je me suis donc contraint à pêcher sous l’eau, d’abord au pompon, sans succès, puis en nymphe lourde. Et là dans un énorme trou avec une double bille n°5 sur un hameçon de 8, ce fut ‘The arrêt ». J’étais persuadé d’avoir accroché l’ombre de plus de 45 que je cherchait mais des nageoires rouges vifs arrivèrent en surface et à ce que j’en connais les ombres ont parfois des nageoires carmins mais jamais aussi rouges! Le poisson affichait effectivement bien ses 45 cm mais avait une gueule large comme la fente d’un parcmètre, dans le sud j’aurais dit « j’ai fait un beau cabot » mais ici je me suis tu, un peu dégouté. Je n’en étais cependant qu’à mes premières émotions car un peu plus loin encore un gros arrêt me fit battre de nouveau le cœur mais rapidement la défense du bestiau ne me laissait pas le moindre espoir. Il me fallut près d’un quart d’heure pour mettre à l’épuisette la bête, à côté les barbeaux de la Nive sont des nains!

Bon, j’ai quand même aperçu un étendard avant de plier bagages à 17h15, juste au moment où la rivière commençait à s’activer. Il ne sera même pas dans la boite ayant voulu le prendre en photo dans l’eau la mouche à la gueule, il me fera le coup de la star qui change d’avis au dernier moment.

Vraiment sur cette rivière, je n’ai pas encore fini de galérer, elle me laisse à chaque fois comme un petit goût d’apocalypse (du groupe MUSE et non Noir Désir bien-sûr!):

[vimeo]http://vimeo.com/49982113[/vimeo]

Mais j’y reviendrais, c’est promis, surtout à cet endroit elle est vraiment trop belle.

A bientôt.

PS: Pour ceux qui souhaitent découvrir la Sure, la carte pour la semaine est à 6 euros et bien sûr pour ceux qui viennent de loin je serais heureux de les héberger au Domaine du moulin neuf

 

Echec et réussite

 

Bonjour,

Dans la pêche à la mouche entre l’échec et la réussite il n’y a qu’un fil, le plus difficile est de choisir le bon! La mode est aux pêches fines avec des fils arachnéens. Même si la résistance n’a plus rien à voir avec celle des nylons de mon enfance (le 16% c’était 1,6 kg de résistance max), on pense que pêcher fin est la clefs de la réussite. Certes il y a quelques stakhanovistes extra-terrestres qui arrivent à sortir des poissons monstrueux sur des fils fins: un bien célèbre à un record par diamètre= 7 Kg en 12%, 5 kg en 10% et tout dernièrement 3 kg en 8%! Cependant pêcher fin dans la plupart des cas c’est voir repartir la mouche avec la truite, surtout pour nous simples moucheurs. Personnellement je n’ai jamais réussi à mettre à l’épuisette une truite en rivière de plus de 60 cm en 10,12 ou 14%. Cette année j’avais le ferme intention de ne pas reproduire cette fâcheuse erreur de ne pas monter en diamètre à la vue d’une belle truite et pourtant je n’ai jamais autant cassé! 12, 14, 20% tout y est  passé mais c’est quand-même  en 20% que j’ai pu faire ma plus belle prise. Heureusement je ne suis pas le seul à y laisser des plumes 😉 , la pêche est parfois ingrate:

[vimeo]http://vimeo.com/49307688[/vimeo]

Je n’ai pas de solutions, cela fait partie de la pêche, la réussite à chaque fois serait bien trop ennuyeuse…

A bientôt.

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