Récits Pêche Mouche

Sous l’Océan

Bonjour,

Sans Laka cette expérience de pêche au Thon à la mouche ne se serait jamais arrivée, merci encore de m’en avoir donné envie et de m’avoir orienté vers le Golf de Gascogne.

Les thonidés doivent être parmi les poissons les plus combattifs qui existent….

A la mouche c’est très difficile, beaucoup beaucoup plus qu’au lancer ou à l’appât (encore que là les pro avaient aussi un mal fou à en faire ce jour là). C’est quand même extraordinaire qu’on puisse en toucher sur nos côtes, surtout de cette taille (en Australie, on est sûrs d’en taper, mais pas de cette taille).

La pêche du Thon rouge a été interdite un moment pour refaire les stocks qui s’étaient effondrés. Elle se fait normalement en No-Kill. La maille est à 30 Kg mais il n’y a eu que 400 bagues de délivrés aux 700 demandes de plaisanciers qui ont la licence No-Kill. Par contre les pros ont un quotas plus important.

J’ai décroché le mien après 20 minutes à 5 mètres du bateau, le guide Fabien sortait sa grande épuisette XXL, il n’a rien compris et moi encore moins, il faisait la même taille que celui pris par mon fils au lancer (environ 15 Kg). Il devait être accroché par un morceau de chair qui a fini par lâcher à force de faire des ronds dans l’eau après un rush de 100 mètres. C’est le jeu ;-(.

Il a mordu sur une mouche popper rose, en fait les mouches imitatives (style gummys) ne marchaient pas, il fallait attirer leur attention au milieu de la chasse.

Dommage on n’a pas croisé de bonites car elles sont plus agressives et plus faciles à la mouche. Si on n’avait pêché qu’aux leurres on aurait pu faire pas loin de 10 poisson tellement il y avait de chasse mais on a insisté à la mouche et on a trouvé le truc trop tard, la meilleure journée du guide a été à 31 poissons au bateau cette année et le plus gros pesait 60 kgs.

La mer d’huile n’a en effet pas durée, le vent s’est levé vers 12H30, après cela a été la galère, on n’a rien touché et on ait rentré avec une mer bien formée, le gamin était mouillé jusqu’aux os et on a eu le cul tanné.

C’était quand-même super, à retenter absolument, la GLX megataper en a pris pour son grade, mais je ne l’ai pas cassée LoL !

Pour les guides,  à priori il y en a deux de vraiment bons.

Quelle chance pour les Basques d’avoir un si beau pays entre mer et montagne.

Dans la boite c’est là:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/139561564[/vimeo]

J’espère que les quotas de thon vont être respecter (à priori l’amende est très élevée). A la radio, on entendait les pros qui parlaient entre eux, ils ont un mal fou à faire mordre les thons sur les sardines, du coup l’autre guide leur a donné quelques leurres, ils ont fait quelques poissons. Les thons rouges que l’on a touché n’ont que 3 ans et ils se reproduisent vers 90-100 kg, il va donc falloir encore un peu de temps pour que le stock se reconstitue mais à terme autant la méditerranée que le golfe de Gascogne peuvent devenir des hot-spots pour la pêche sportive…et à la mouche c’est simplement magique!

à bientôt.

Yannick

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Au Zénith

Bonjour,

Il n’y a pas que le coup du soir dans la vie du pêcheur à la mouche. Les éclosions peuvent se dérouler à n’importe quelle heure de la journée en fonction de la saison, des conditions climatiques, des niveaux et de l’espèce de l’insecte qui émerge. Parfois il peut y avoir deux éclosions dans la journée pour le même insecte, une dans la journée ou le matin et une le soir. Souvent le coup du midi est très bon voir plus productif que le coup du soir. J’aime ce moment où l’on peut pêche aussi bien à vu que sur gobage. Il faut cependant trouver les bons endroits. C’est à l’ombre des arbres de bordure quand le soleil est au zénith que j’ai trouvé les poissons actifs. Bon visionnage:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/137925099[/vimeo]

A bientôt.

Yannick

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Coup du soir, espoir.

Bonsoir,

Il y a dans le coup du soir quelque chose comme une urgence même si l’on sait que plus le temps passe et plus l’on risque de rencontrer le meilleur. C’est un moment assez ingrat où les minutes sont comptées. Il faut trouver la bonne mouche assez rapidement car il fera trop sombre pour en changer plus tard. Changer sa pointe aussi pour en mettre une plus ténue. Trouver « the gobage », éviter de s’accrocher dans les branches cachées par la pénombre qui arrive. Essayer de profiter de ce moment plus proche du yin que du yang . La frontière entre le bonheur et la déception ne tient qu’à un fil. Quand tout s’arrête c’est comme une délivrance, une sorte de petite mort qui apaise. Tout redevient calme et serein et l’on pense déjà au prochain….

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/135229525[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Republika SRPSKA

Bonjour,

Cela s’est décidé au dernier moment mais je n’allais pas bouder mon plaisir pour ces vacances pêche pas vraiment prévues. C’est donc vers une destination bien connue des français que j’ai accompagné mon pote JP pour un trip fishing road en Bosnie. Pour éviter les 1700 kms de route, le choix c’est porté sur l’avion avec une arrivée à Sarajevo, à priori Split cela ne fait pas plus loin. Au départ on devait pêcher la Pliva, la Ribnik et l’Una mais vu que notre camp de base était la Pliva, on a laissé tombé l’Una car cela faisait trop de route. Donc direction la république de SRPSKA. Sur place on a rejoint Rod, un habitué de la Sorgue du Vaucluse et notre guide Boro. Il était remplaçant de l’équipe de Bosnie qui a fini 3ème au championnat du monde cette année, autant dire pas un manche pour nous dégoter les bons coins. Il excelle notamment dans la pêche en nymphe au fil à distance, un peu façon Roncari. Son mail pour ceux qui souhaitent le contacter pour y aller: borosmanja@gmail.com

La Pliva est une rivière large et majestueuse (40 à 60 mètres) et profonde (2 mètres en moyenne) sur le parcours No-Kill de 6 kms, pas facile d’amener une petite nymphe dans la gueule des ombres à cette profondeur, il faut vraiment qu’il y ait beaucoup d’insectes en surface pour les faire monter et encore les plus gros restent se nourrir au fond. Les truites de taille assez modeste pour celles que l’on a rencontrées sont plus faciles aussi bien en nymphe qu’en sèche. C’est une rivière à découvrir mais dont la densité de poisson ne mérite peut-être pas le même tarif que sa voisine la Ribnik, un prix à 20 ou 25 € la journée serait je pense plus adaptée.

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La Pliva est une rivière majestueuse

On l’a quand même pêché trois jours avec des périodes creuses en pleine journée où le poisson mordeur se faisait rare (avec 38 °C à l’ombre cela peut se comprendre) par contre le matin et au coup du soir c’était vraiment sympa avec des poissons qui montaient bien sur les sèches même si la taille moyenne restaient en dessous des 40 cm. La meilleure méthode pour la pêcher est la nymphe au fil façon Roncari, j’ai fait une belle pêche un matin sans bouger de place en aboutant 5 mètres de 10% directement à ma soie orange pour voir les touches. Il faut lancer le plus loin possible en diagonale amont, faire un mending pour créer un S dans la soie afin d’avoir le bout de la soie parallèle au courant et pas de ventre pour éviter le dragage. Une petite animation de temps en temps faisait souvent réagir les poissons. En fin de dérive il était possible de tricoter un peu la soie, souvent les truites se faisaient alors berner.

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La Pliva en amont du parcours sur un secteur moins profond où la pêche en nymphe à vue est plus facile.

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Ombre de la Pliva

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Ombre de la Pliva

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Truite de la Pliva

A 40 minutes de route la Ribnik est une rivière à part. C’est une rivière de folie avec une densité de poissons (à priori sauvages) jamais rencontrée ailleurs. Je vois plusieurs explications concomitantes à cela:
– une eau calcaire à la bonne température où les poissons de la Sanna plus bas viennent se réfugier surtout à la belle saison
– une granulométrie qui en fait une immense frayère et pas de barrage
– le No-Kill depuis 2006 je crois avec une garderie efficace (à 40 €/jours ils peuvent!)
– une pisciculture à la source qui fournie de la matière organiques aux larves d’insectes et des truites arc-en-ciel à bouffer aux grosses farios (plus quelques restos en bord de rivières qui les nourrissent au pain!)
– du faucardage fait dans la rivière pour limiter la prolifération des renoncules (la nature n’aime pas la vide, ce qu’il y a en moins en végétaux, c’est du plus en animaux…avant cette pratique était faite jusqu’à 2 fois par an dans certaines rivières de Normandie très réputées comme l’Andelle ou la Risle)
C’est marrant de voir comment les poissons se sont habitués à la présence humaine et continue à se nourrir dans les pieds, même les farios partent puis reviennent à leur poste si on reste tranquille.

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La Ribnik n’est pas très large (15 à 30 mètres et peu profonde: 50 cm en moyenne lors de notre passage)

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Ombre de la Ribnik
Surement une des meilleures destinations d’Europe pour la pêche à la mouche, dommage que la Ribnik soit si courte avec ses 5 Km avant de se jeter dans la Sanna. La pêche des grosses farios était efficace le matin au streamer (soit inerte soit animé) où tard le soir. Il y a des poissons de fou, le record est détenu par des Espagnols avec une truite d’un mètre et 12 Kgs, à la mouche cela commence à faire beaucoup. C’est simple sur ma première truite touchée j’ai cassé ma canne pour soie de 8 en 27%, en fait la soie avait fait un tour sur le blank et l’angle aiguë créé a été fatale à ma veille streamline qui venait d’avoir 10 ans, le bel âge pour une canne! Bon je l’ai eu quand même elle devait faire entre 55 et 60 cm.

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1ère truite sur la Ribnik, déjà un beau bébé.

Ensuite on s’attaque aux ombres dans la journée, en sèche ou en nymphe à vue.

La pêche en sèche était  très bonne et les ombres un peu moins regardant que sur les nymphes, je suis d’ailleurs persuadé que celui qui pêchait toute la journée en sèche aurait fait plus de poisson mais bon réussir à prendre un de ces gros poissons en nymphe faisait tellement plaisir….Par contre au coup du soir on s’est pris quelques fessées sur des poissons qui bouffaient juste sous la surface à priori des nymphes qui bougeaient juste avant l’émergence, plus tard les truites au spent se faisaient facilement leurrer. J’ai appris un nouveau mode de pêche, la pêche à la crotte de nez (voir la news: http://www.gobages.com/report/peche_a_la_mouche_en_france-8957.php). C’est donc en 8% avec des nymphes miniatures (H28) que j’ai fait mes plus beaux ombres très proches des fameux 50 cm.

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Le plus gros faisait 49,5 cm,

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mais la majeur partie des prises étaient entre 42 et 47 cm.

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Tous les poissons étaient gras comme des cochons.

JP a très bien réussi avec une petite nymphe olive achetée sur place chez le gars qui monte ses mouche dans sa petite cabane sur la bord de la rivière, un endroit incontournable (vous avez droit à une bonne prune en plus des mouches !)

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Un des gros pépère pris par JP avec une petite nymphe olive.

Les éclosions avaient lieu toute la journée, un peu de tout même des plécoptères:

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Bruns

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Ou jaune!

Les truites un peu plus faciles se faisaient leurrer à la nymphe ou en sèche.

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J’ai battu mon record en nymphe à vue avec une 59 cm en 10%, j’ai mis une heure pour la faire mordre sur une petite nymphe grise et ensuite elle m’a bien baladé.

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mais au streamer on fait aussi bien voir bien plus gros:

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La plus grosse du séjour (67 cm).

Donc, après manger on étaient bien fatigués 😉

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La photo qui tue…..

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Pendant que la mamie prend le frais dans rivière!

Bref un séjour de fou. Merci à JP pour m’avoir supporté et pris de belles photos, à Rod pour la crème solaire, à Boro pour comprendre mon Franglish et me filer des mouches qui ne prennent qu’un seul poisson!

Aller un peu plus avec le film:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/134348990[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Relax

Bonjour,

Avec toute cette chaleur la pêche n’est pas facile, seules les ombres sont bien coopératifs. Les truites faut les approcher à 4 pattes, on n’a le droit qu’à un poser. Si elle n’a pas pris, au deuxième elle se braque sur les nageoires et au troisième elle fuit. Les belles pêches de la fin du printemps sont loin, un bonne solution rester au frais à se les mater relax avec une bière bien fraiche*:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/132603519[/vimeo]

A bientôt.

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* l’abus d’alcool est dangereux pour la santé (des poissons)!

Électrique

Bonjour,

C’était pêche électrique vendredi dernier sur la Crusnes, 200 mètres de rivière après la sortie de la pisciculture. Organisée par la fédération de pêche de Meurthe et Moselle en collaboration avec l’association de pêche locale, le but était de voir les résultats des frayères constatées au début de l’hiver. Les résultats ont été pas mal même si aucun monstre n’a été attrapé (36 cm pour la plus grosse truite), la densité (près d’une truite par mètres avec toutes les classes d’âges jusqu’à 2 ou 3+) et la diversité sont à priori très bonnes malgré une forte pression de pêche sur le secteur: le chabot et la truite fario dominent (plus de 125 individus de chaque), 60 arcs toutes calibrées à 60 grammes (car échappées à 10 grammes en décembre dernier de la pisciculture suite à une casse de tuyau lors d’un transfert de bassin), des lamproies de planer et une perche.

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L’épuisette prête à cueillir les poissons électronarcosés.

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Les bassines se remplissent vites et il a fallu les transvaser avant la fin des 200 mètres prospectées.

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La plus grosse fario pêchée (360 mm).

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Une partie des lamproies pêchées (une trentaine en tout dont certaines approchaient les 200 mm)

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Un chabot géant.

Malgré la bonne proportion de truites maillées, les alevins de truites fario de l’année étaient bien présents, à voir la proportions des cohortes.

Cette pêche m’a conforté dans le faite de ne pas nettoyer ma berge. Une branche dans l’eau c’est 4 truites dessous, pas de branches…pas de truites! En boutade le technicien de la fédé m’a dit qu’il faudrait installer une pisciculture sur toute les rivières pour avoir d’aussi bon résultats. En faite il n’a pas tout à fait tord à condition que les capacités d’autorépuration de la rivière soit suffisante pour transformer en matière vivantes les rejets d’une pisciculture. Si on prend n’importe quelle rivière sauvage une part des nutriments est apporté par les migrateurs dont tout ou partie des géniteurs meurent après la fraie. Cette portion de protéine marine avoisine  les 30% et plus sur des rivières à saumon du pacifique, elle peut être quantifiée par l’étude isotopique de l’azote je crois. En fait sur une pisciculture quand on donne 1 Kg d’azote contenu dans la nourriture , il y en a 500 g qui restent dans les poissons produits et 500 g qui sont rejetés dans le milieu. Si le milieu est suffisamment oxygéné et en bonne santé cet azote sera utilisé par la chaine trophique pour produire de la biomasse dont des truites sauvages. On reproduit donc artificiellement un phénomène naturel. Attention cela ne marche que si il y a suffisamment d’oxygène dans l’eau  pour oxyder l’azote par les bactéries et s’il n’y en a pas de trop.

à bientôt

Yannick

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To be truite

Bonjour,

Spéciale dédicace aux experts, j’attends la chorée avec impatience, et en wadders svp 😉

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/129406411[/vimeo]

à +

Yannick

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Fish on!

Bonjour,

Les premières grosses chaleurs arrivent avec leur lots d’orages et de coup du soir incertains. Bon, je ne vais pas me plaindre cela a très bien pêché tout le printemps. Les niveaux étaient bas et propices aux gobages, je crois que l’on a bien fait d’en profiter car ici il n’a pas plu depuis 1 mois et la sécheresse pointe le bout du nez. Donc quelques souvenirs du début du printemps:

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/127237394[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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Le veau

Bonjour,

à bien y réfléchir cette partie de pêche c’était une vraie boucherie ;-):

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/128226457[/vimeo]

Merci Stan pour ce bon moment passé au bord de l’eau.

à bientôt.

Yannick

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Lucky luke

Bonjour,

Je vais souvent à la pêche mais mis à part quelques exceptions assez peu longtemps souvent entre midi et deux et pour le coup du soir quand c’est l’époque. De ce fait il a fallu que je m’adapte pour prendre un max de plaisir en en minimum de temps. Déjà la canne est montée d’avance et rentre entière dans le véhicule. Le wadders sèche en permanence dans mon bureau près à déguerpir. La boite à mouche est remplie l’hiver et la mouche du moment déjà accrochée au bas de ligne. En gros voici les choix que j’ai adoptés pour être paré à 80% suivant les conditions de pêche en fonction des saisons:

Mars: pêche en 14% avec petite brune de mars parfois en émergente

Avril: pêche en 14% avec olive puis grise à corps jaune parfois tube bodiz pour les poissons sélectifs

Mai: pêche en 20% avec mouche de mai (d’abord jaune puis blanche)

Juin: pêche en 14% avec olive et pêche en nymphe

Juillet: pêche en 12% toujours olive, petite french tricolore et pêche en nymphe

Août: pêche en 12% voir 10% avec fourmi et pêche en nymphe

Septembre: pêche en 12% ou 10% avec petite mouche claire (anorexique sur les poissons difficiles comme les ombres)

Octobre: pêche en 12% ou 10% avec olive

Novembre: pêche en 12% ou 10% avec olive et pêche en nymphe

Décembre: pêche en 12% ou 10% avec olive et pêche en noyée

Comme vous pouvez le constatez il n’y pas de sedge, j’en ai cependant quelqu’un dans ma boite même si il y en a généralement peu sur l’eau. Bizarrement ici les gros sedges sortent la nuit en octobre!

Je ne pêche que très rarement au streamer uniquement si j’ai repéré un gros poisson ou si l’eau est trouble.

Ensuite je choisi mes secteurs en fonction des éclosions, de l’heure, de la luminosité et des informations glanées auprès des amis pêcheurs. Ne pas oublier qu’une éclosion commence par l’amont de la rivière et se termine par l’aval. Plus on avance dans la saison plus les éclosions se décalent vers le soir avec la possibilité d’avoir deux éclosions dans la journée (une en début d’aprèm et l’autre le soir). La météo la plus mauvaise est souvent la meilleure.

Malgré toute ces démarches pour gagner du temps je préfère passer 1/2 heures sur un poisson récalcitrant que faire 10 truites en deux heures, c’est tout le paradoxe de la pêche!

Et le meilleur moment pour aller à la pêche c’est quand on peut pour pêcher plus vite que son ombre LoL!

[vimeo width= »600″ height= »400″]https://vimeo.com/127579348[/vimeo]

à bientôt.

Yannick

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